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Elections des URPS-infirmiers : la FNI passe en tête
Le scrutin des élections des infirmières libérales aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS) s’est clos vendredi 15 avril. Et la Direction de la Sécurité sociale (DSS) du ministère de la Santé a publié ce lundi matin les résultats, qui marquent un remaniement du paysage syndical.
En effet, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) passe en tête, avec 36,95% des suffrages exprimés - en progression d’un peu plus de deux points par rapport à 2010 - pour 36,17% des suffrages exprimés pour le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil), qui perd un point et sa première place par rapport au précédent scrutin. Le troisième, Convergence Infirmière, qui n’était présent que dans 11 régions sur 17, progresse très légèrement pour s’établir à 18,48% du total des voix.
En revanche, c’est la douche froide pour l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil), qui n’a présenté des candidats que dans 10 régions et qui passe sous la barre fatidique des 10% (9,41% des suffrages exactement, contre 11,24% en 2010). Conséquence : ce dernier devrait logiquement perdre son label de « syndicat représentatif », qui permet d’accéder à la table des négociations conventionnelles.
23,3% de participation
La DSS doit lancer l’enquête de représentativité entre 12 et 6 mois avant l’échéance de la convention actuelle, soit entre août et janvier prochain. Entre temps, des recours contre les résultats de ces élections ne sont néanmoins pas à exclure. À noter également que le taux de participation à ces élections a été particulièrement bas : à peine 23,3% (24,69% en 2010).
Dans les régions, la FNI récolte plus de la moitié des suffrages en Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire et Guadeloupe. Les bastions du Sniil sont les Pays-de-la-Loire, la Martinique et la Guyane.
En termes de sièges dans l’ensemble des URPS, la FNI est également devant le Sniil avec 107 représentant pour le premier, contre 101 pour le second. « Nous avons quand même une majorité de voix dans neuf régions, donc plus de la moitié des URPS » souligne néanmoins Annick Touba, la présidente du Sniil. Ce syndicat paye sans doute un peu son soutien à la loi Touraine. « Nous ne regrettons rien, nous avons toujours eu des positions claires et indépendantes, que ce soit sur la question de l’Ordre ou sur la loi santé où nous n’étions pas en accord sur tout », répond Annick Touba.
La FNI, quant à elle, n’hésite pas à voir dans sa nouvelle première place « un signal fort en direction des autorités d’opposition au modèle unique des maisons de santé ». Il reste qu’au niveau conventionnel, les deux leaders font jeu égal puisque chacun dépasse le seuil des 30%, qui permet de signer seul un accord avec l’Assurance maladie.
Véronique Hunsinger
Les dernières réactions
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MASCARADE en septembre 2015 avec le chiffre de 14000 IDEL non inscrites à l'Ordre infirmier, l'obligation confirmée par Marisol
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