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Les négociations conventionnelles entre les infirmières libérales et l’Assurance maladie ont débuté le 12 juillet dernier. Un démarrage en douceur, avant de rentrer dans le vif du sujet à la rentrée.
Pas d’éclats de voix ni de claquement de portes : aux dires des participants, c’est dans une atmosphère sereine que les négos conventionnelles entre les libérales et la Sécu se sont ouvertes mercredi dernier, lors d’une première réunion consacrée à l’état des lieux de la profession. « Il s’agissait d’une séance d’ouverture », indique-t-on du côté de l’Assurance maladie. L’objectif était de faire un bilan de l’activité, de présenter les orientations de la Sécurité sociale et de préciser le calendrier des négociations.
Sans surprise, les émissaires de l’Assurance maladie ont insisté sur la démographie et les dépenses, mais aussi sur le bilan de soins infirmiers (BSI) ou encore, la révision de la nomenclature des actes. De leur côté, les représentants de la profession ont défendu la nécessité de redorer le blason des infirmières.
« L’Assurance maladie doit entendre que si les infirmières ne s’engagent pas dans le virage ambulatoire, il ne se fera pas, avertit Catherine Kirnidis, présidente du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil). Or elles ne s’engageront que si leurs compétences sont valorisées. »
Après ce tour de chauffe, les choses sérieuses commenceront en septembre, avec deux séances consacrées à la démographie et à la nomenclature. Le tout pour une signature prévue en novembre… si tout va bien.
Adrien Renaud