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Prévue dans le rapport des 1 000 jours remis en septembre 2020 au gouvernement, la mise en place du volet numérique se poursuit avec le lancement, en juillet dernier, de l’application mobile « 1 000 premiers jours ». Informatif et préventif, cet outil vise à renforcer l’accompagnement des familles pas à pas durant cette période.
Sa création avait été annoncée en septembre dernier au cours de la remise du rapport de Boris Cyrulnik sur les 1 000 premiers jours au secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles, Adrien Taquet. Un an plus tard, l’application « 1 000 premiers jours » est disponible gratuitement sur Google Play et l’App Store. Son objectif ? Accompagner étape par étape les parents dans leur projet de parentalité depuis la conception jusqu’aux 2 ans de l’enfant. À travers cet outil numérique, il s’agit notamment de limiter les inégalités d’accès à des informations fiables, en diffusant des messages clairs sur les différents sujets ayant trait à cette période souvent source de doutes et de questionnements pour les parents. Allaitement, éveil à la culture, exposition aux écrans… Une cinquantaine d’articles rédigés par des professionnels sont ainsi consultables à partir de l’écran d’accueil.
Un calendrier interactif et personnalisable en fonction de la date de conception du bébé permet également aux familles d’être assistées sur les dates et les rendez-vous à ne pas manquer, comme la déclaration de grossesse, la première échographie ou l’entretien prénatal précoce. Autre fonctionnalité proposée : une cartographie géolocalisée qui recense l’ensemble des ressources et des sites de professionnels (visites à domicile, crèches, groupe de parents, etc.) disponibles à proximité pour permettre aux familles d’y avoir recours plus facilement en cas de besoin. Mais l’enjeu est aussi de lutter contre le risque de dépression post-partum, qui touche entre 10 et 15 % des parturiantes. Pour ce faire, l’application met à disposition des professionnels et des parents un test de dépistage en ligne, appelé EPDS (échelle de dépression postnatale d’Édimbourg), qui permet de détecter et de quantifier certains symptômes évocateurs et renseigner sur la probabilité de la maladie. Si le diagnostic doit être confirmé par une évaluation clinique spécialisée, pour le corps médical c’est aussi l’occasion d’être alerté sur les parents en fragilité et leur proposer une prise en charge adaptée.
Éléonore de Vaumas