La qualité des projets proposés dans le cadre du programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale 2014 a été saluée par le ministère.
Il reste une semaine aux porteurs de projet dont la lettre d’intention a été sélectionnée par le jury pour faire parvenir à la DGOS (1) leur dossier complet. Pour sa cinquième édition, le programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) affiche la stabilité : 129 lettres d’intentions ont été adressées au ministère, contre 130 l’an dernier. Le jury a fait connaître courant juillet la liste des 50 candidatures préselectionnées.
Qualité des projets
Au-delà des chiffres, la DGOS se félicite de la qualité des projets qui lui sont parvenus, présentant des thématiques adaptées aux problématiques des professionnels infirmiers et paramédicaux et une méthodologie rigoureuse. « Le PHRIP a trouvé ses marques et rencontré son public. L’augmentation de la qualité des projets qui nous sont soumis se confirme. Les acteurs ont appris à se positionner par rapport à cet appel à projets », constate Olivier Louvet, responsable du bureau innovation et recherche clinique.
La seconde et dernière étape de la sélection aura lieu la seconde semaine de novembre. Depuis l’an dernier, le jury n’est plus séparé en deux collèges, différenciant les projets infirmiers de ceux des autres professions paramédicales. Une initiative qui semble avoir fait ses preuves : « Cela permet d'éviter la mise en place de quotas entre la recherche infirmière et la recherche sur les autres pratiques paramédicales: chaque projet est évalué selon sa propre valeur », estime Olivier Louvet. La recherche infirmière représentait, néanmoins, les deux tiers des projets sélectionnés l’an dernier.
2,1 millions d’euros en 2013
Autre évolution bénéfique: la modification du financement des projets de recherche hospitaliers financés par la DGOS. Alors que ces différents programmes de soutien dépendaient d’enveloppes distinctes, le financement est désormais unique. Comme l’explique le responsable de l’innovation et de la recherche clinique à la DGOS, « la fongibilité des enveloppes budgétaires de tous les appels à projets (2) est un signal clair et positif. Nous mettons sur un pied d'égalité l'ensemble des guichets de financement. Cela nous a permis, l'an dernier, d'augmenter considérablement le montant de la promesse d'engagement pour le PHRIP ». Cette dernière s’est élevée, en 2013, à 2,1 millions d’euros, contre un montant de 1,2 million d’euros en 2012. Une augmentation qui devrait se maintenir cette année, au vu de la qualité des projets proposés.
Parallèlement, la DGOS a mis en place un dispositif permettant le suivi des projets qu’elle soutient et leur diffusion auprès des professionnels de santé. Une adresse mail spécifique est disponible, pour toute demande directe d’informations (3).
Marie-Capucine Diss
1- Direction générale de l’offre de soins.
2- Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), Programme de recherche médico-économique (PRME) et Programme de recherche sur la performance du système de soins (PREPS).
3- dgos-phrip@sante.gouv.fr ; un compte twitter dédié a également été créé : @innov_rech_dgos