Le privé veut s'assurer de l'éthique des infirmières
Après les attentats, la Fédération de l’hospitalisation privée souhaite que l'inscription à l'Ordre soit exigée lors du recrutement d'une infirmière dans une clinique ou un hôpital privé.
L'affaire Farid Benyettou continue à faire couler de l'encre. Dans une dépêche datée du 15 janvier, l'APM rapporte que la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) réclame à son tour "des révisions des conditions d'accès la profession d'infirmier". Dans les jours suivants la tuerie à Charlie Hebdo, la presse avait, en effet, révélé que l'ancien prédicateur du réseau qui avait conduit les frères Kouachi à se radicaliser terminait ses études d'infirmier au sein d'un Ifsi de l'AP-HP. Condamné en 2008 à de la prison ferme, il était alors stagiaire aux urgences de La Pitié-Salpêtrière. Un casier judiciaire qui ne lui aurait pas permis d‘occuper un emploi public.
Dénonçant un 'vide législatif', la FHP "demande de façon très claire que tout recrutement d'un infirmier ou d'une infirmière, dans les cliniques et hôpitaux privés, soit précédé de son inscription à l'Ordre national infirmier", qui serait le mieux placé, selon elle, pour vérifier les conditions de moralité et d'intégrité inhérentes à la profession. Certaines condamnations "sont rédhibitoires et posent assurément un grave problème éthique", estime Lamine Gharbi, le président de la fédération, interrogé par l'APM.
Le conseil départemental de l’ordre infirmier de Paris a, pour sa part, exigé qu'un extrait de casier judiciaire soit de nouveau demandé pour l'admission au concours d'entrée en Ifsi.
Cette semaine, face à la déferlante médiaticordinale liée aux attentats terroristes de la semaine passée et à la surenchère honteuse à laquelle l'ordre infirmier nous a habitué en pareil cas (faux infirmiers au bloc, marche blanche à Strasbourg, etc ...),
Mettre en doute l'éthique des milliers d'infirmières et infirmiers qui œuvrent au quotidien dans des conditions de plus en plus difficiles, et cela parce qu'elles et ils ne sont pas inscrits à l'ordre, c'est leur montrer un profond mépris.
Et quand monsieur Gharbi prend en otage des dizaines de milliers de futures infirmières en mars 2014 pour essayer de peser dans le marchandage financier entre le privé et le gouvernement, elle est où l'éthique ?
Et quand le même monsieur Gharbi menace de
Voilà encore une reprise médiatique pour des raisons financiéres.
Arrêtons les otages au porte feuille des infirmiéres.
Solution: demande d'extrait de casier judiciaire à toute entrée en IFSI.
dans le privé on demande aussi un extrait de casier judiciaire avant l'embauche.En quoi l'ordre pourrait plus contrôler, c'est du profit, un moyen de récupérer de l'argent, c'est minable!!!!!!
je ne vois pas ce que cela va changer contre le terrorisme que l'on soit inscrit a l'ordre ou pas.
A ma connaissance l'ordre Infirmier n'ai pas une instance judiciaire et n'a donc pas le droit de faire d'enquête????
Par contre qu'un IFSI demande un ca
que de reaction de professionne (je m'interroge) qui exerce au mépris de la loi ! mais sommes nous dans un etat de droit !
si seulement vous lisiez la loi sur l'ordre inf qui a été demandé par des professionnel (sic) et discuté durant des dizaines d'anné
Que de méconnaissance sur à quoi sert un ordre professionnel : garantir une prestation de qualité aux patients ? Et oui, il me semble que cela soit parfaitement normal, que les usagers puissent demander à l'Ordre un contrôle, si un(e) infirmier ne respect
L'ordre infirmier ne garantie rien, et c'est ce qu'a cru sa banque qui lui a généreusement accordé un prêt de 19 millions d'euros, pensant que les infirmiers se précipiteront pour cotiser et donc rembourser.
Et dire que l'on méconnait l'ordre infirmier e
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