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Dans le cadre de l’Observatoire des relations HAD-Idel, le Sniil a mis en ligne un questionnaire permettant aux infirmières libérales de rapporter leurs litiges et désaccords avec les établissements.
Non-respect des règles d’inclusion, problèmes de cotation, problèmes lié à la coordination, facturation ou retard de paiement, concurrence déloyale... Le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) vient de mettre en ligne sur son site un questionnaire permettant aux Idel de faire remonter leurs motifs de mécontentement concernant les conventions qui les lient aux établissements d’hospitalisation à domicile (HAD).
Les professionnelles doivent y préciser si elles ont signé ou non une convention, la date de l’incident qu’elles souhaitent dénoncer ainsi que le nom de la structure concernée. « Ce formulaire viendra alimenter l’Observatoire paritaire Sniil-Onsil-Fnehad des relations HAD-Idel », précise le syndicat.
Cet observatoire a été institué fin juillet, pour une durée de six mois, parallèlement à l’expérimentation par la Fnehad d’un contrat-type entre établissements d’HAD et libérales. Celui-ci, prévoyant notamment la fixation d’un plafond de 120 euros pour la rémunération journalière des Idel, avait provoqué des remous au sein des organisations professionnelles. Sa validation avait même été qualifiée d’« accord de la honte » par la Fédération nationale des infirmiers (FNI). Après quoi le Sniil avait pris ses distances, recommandant aux Idel « de ne pas accepter ce contrat en l’état » et « de rester extrêmement vigilantes face à des HAD qui ne manqueront pas de chercher à l’imposer de façon locale ».
« L’Observatoire a pour mission de remonter les désaccords venant du terrain, qu’ils soient à l’origine de la structure ou des professionnels libéraux, précise le Sniil. À l’issue d’une période de six mois [qui doit s’achever fin janvier 2016], la Fnehad s’est engagée à revoir le contrat, le faisant évoluer en fonction des conclusions de l’Observatoire. » C’est le moment de vous faire entendre !
Hélène Colau