Les dirigeants de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) et de l’Ordre national des infirmiers (ONI) se sont rencontrés début décembre pour envisager une sortie de crise entre les deux organisations.
Il y a quatre ans, en janvier 2012, la FNI appelait « à une résistance collective et massive des libéraux par le boycott de toute cotisation ordinale réclamée de façon discriminatoire à la fraction minoritaire de la profession sous les menaces et les pressions, ultimes émanations d’une institution ordinale moribonde, mise au ban de la profession par l’attitude de ses dirigeants » (1). Mais ça, c’était avant… Depuis, l’ordre « moribond » s’est refait une santé à la faveur de la loi du même nom – adoptée ce 17 décembre par le Parlement. Après une petite valse d’amendements – un coup pour son abrogation donné par les députés, un coup contre rendu par les sénateurs –, finalement, et avec la bénédiction de Marisol Touraine, ministre de la Santé, qui avait pourtant réclamé sa tête, le maintien de l’ordre a été entériné.
Effacement de la dette
La FNI a donc pris acte de la volonté du législateur de légitimer l’Ordre dans son rôle et souhaite désormais envisager un avenir serein et constructif avec son adversaire d’hier. Toutefois, les motifs qui avaient prévalu au boycott de la cotisation ordinale par le syndicat, telles l’inégalité des infirmières libérales devant la loi portant création de l’Ordre et l’absence d’inscription ne sanctionnant que les infirmières libérales, demeurent selon la fédération. Dans ce contexte, la FNI pose comme préalable à la réconciliation des deux organisations que l’ONI efface, purement et simplement, l’ardoise des Idel inscrites à l’ordre et qui ont refusé de payer leur cotisation annuelle (75 euros). Une dette qui, cumulée sur les quatre dernières années, pourrait se monter à plusieurs centaines de milliers d’euros. Pour l’heure, l’ONI (177 000 adhérents) n’a pas officiellement réagi à cette proposition, mais se trouve assurément en position de force pour régler ses comptes…
Françoise Vlaemÿnck
1- Communiqué de presse commun avec Convergence infirmier et le Syndicat national des infirmiers libéraux du 12 janvier 2012.
Le boycott de la cotisation préconisée par les trois syndicats libéraux a été un bel échec. L'Ordre a pu se redresser financièrement en trois ans grâce aux cotisations des libéraux. Cela relativise sérieusement le poids de ces syndicats et leur capacité d
Les libéraux sont en effet les plus gros contributeurs financiers de l'oni, d'une part, par le montant des cotisations demandées, et d'autre part par les pressions, pour ne pas dire menaces, exercées par les zélés ordinaux et leurs sous-traitants ; les sy
Es tu sur que la majorité des salariés refuseraient la cotisation une fois inscrit ?
Pas sûr quand on voit le résultat aujourd'hui avec les campagnes de dénigrement.
Et de plus je vous rappelle la fin du plan de retour à l'équilibre des comptes pour 20
Payer pour un service nul, faudrait être bien bête pour cela...
Baisse des cotisations ? Dans les rêves des illuminés ordinaux...
Retour à l'équilibre financier ? Faudrait déjà que le montant des cotisations apparaisse dans le budget publié. Car de ce c
Il paraitrait même que le recouvrement des cotisations ordinales ne soient pas chose aisée : ceci explique peut-être la demande d'effacement des ardoises des infirmiers libéraux.
Mais à force de cumuler les préjudices financiers, l'ordre ne risque-t-il p
Non le risque est nul de cessation de paiement
Vous confondez passif et actif
Ce n est pas un déficit le non perçu c est un manque à gagne
A ce jour je ne vois pas pourquoi les comptes 2014 seraient faux puisque sont soumis à la cour des comptes
Comment pouvez vous dire ça?
Les infirmiers paient leur cotisations sinon il serait impossible de suivre le plan de retour à l équilibre
Tout est officiel il y a environ 90 pour cent de recouvrement
Il suffit juste de le lire comme je l'ai fait sur l
Ce qui est écrit sur le site de l'ordre s'appelle de la propagande.
Les banques espèrent toujours, au moins, récupérer leur mise, mais rien n'est gagné.
Les infirmiers rechignent à payer pour un service nul, d'où le recours à des sociétés de recouvremen
Pourquoi demande t il l effacement de la dette ?
C très simple il suffit de connaître l historique et de se rappeler pourquoi il a demissionner.
Il voulait équité dans la cotisation au moment où la cotisation est passé à 30 euros .sauf que les liberaux
La société de recouvrement arrive en fin de processus pour les 10 pour cent les plus récalcitrants
Si on veut continuer à être indépendant il faut l être économiquement avec comme unique ressource la cotisation.
L'indépendance de votre ordre est un leurre, vous êtes liés au crédit de votre banque et au pouvoir qui vient de vous sauver in extremis et auquel vous êtes donc redevable.
Le chiffre de 10 % que vous avancez est bien évidemment tout à fait contestable.
mise au part les idees toute faites et demagogique,je vous rejoins sur un point le fait de s'attaquer à un petit syndicat n'est pas un signe de sérénité ni de démocratie
mais j'espere que cela reviendra vite dans la normalité que chacun y trouve sa plac
Je n'ai aucun intérêt ni même aucune envie que les autres pensent ou fassent comme moi, mais je refuse absolument qu'on me dise ce qu'il faut que je pense, avec qui je dois m'associer et de plus, payer pour cela.
D'où ma lutte contre cet ordre que je n'
il est toujours complique comme dans la politique de faire un referendum
sinon personne paierai d impot,y aurai pas de police
pour avoir de la liberte il faut des regles
la creation de l'ordre n'est pas un ideal en soi certes mais c'est la seule str
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