Attentat de Nice: le point sur la prise en charge des victimes

Selon le dernier bilan effectué par ministère de la Santé, 121 personnes restent hospitalisées au CHU de Nice, à la clinique du Parc impérial, à la clinique Saint-Georges et à l'hôpital pédiatrique Lenval, qui a pris en charge 30 enfants, ainsi que dans les établissements de santé d'Antibes, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Grasse et Saint-Laurent-du-Var. 26 personnes sont encore en réanimation, dont cinq enfants.

"Un dispositif de prise en charge médico-psychologique, incluant un dispositif spécifique à destination des enfants, a été mis en place sur trois sites à Nice afin d’accompagner les familles et les patients impliqués : il a permis de prendre en charge environ 300 personnes à ce jour", rapporte le ministère dans son communiqué, précisant qu'une quarantaine de professionnels de santé étaient impliqués.

Les soins pris en charge à 100% 

Dimanche 17 juillet, Marisol Touraine a annoncé la prise en charge des soins pour les victimes d'attentats, sans limite de durée et dépassements d'honoraires compris, à compter de ce jour.

Pour faire face à l'afflux de blessés dans la nuit du 15 juillet, le CHU de Nice a activé son Plan blanc, un dispositif de mise en alerte des hôpitaux impliquant notamment la coordination des services d'urgence, une réorganisation des capacités et le rappel des personnels. Il a été levé ce week-end. "La communauté hospitalière a fait preuve d’une extraordinaire réactivité pour prendre en charge les victimes et mener un contre la montre afin de sauver des vies, a salué la Fédération hospitalière de France dans un communiqué. Comme à leur habitude et fidèle à leur engagement, les professionnels de santé sont venus spontanément prêter leur aide aux hospitaliers mobilisés."

De son côté, la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (à laquelle appartient notamment la Fondation Lenval) a exprimé ses "profonds remerciements pour toutes les compétences et énergies des professionnels de santé qui se sont déployées à la fois de manière très organisée mais aussi spontanée et bénévole, dans cette circonstance dramatique", n'oubliant pas "que certains professionnels de santé niçois ont été également accablés par le décès ou la blessure grave d’un proche parent ou ami".

A. M.