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PÉTITION
Les quatre mousquetaires de la profession infirmière
Une plume à la place de l'épée. Quatre infirmières viennent de lancer une pétition en ligne. « Le Manifeste des 600 000 » entend attirer l’attention des candidats à la présidentielle à un moment où le malaise de la profession ne cesse de grandir.
Si dans la vraie vie, elles sont infirmières libérales, sur les réseaux, ces blogueuses se nomment La Seringue Atomique, La petite infirmière dans la prairie, C’est l’infirmière !, et Mlle Peggy. Dès qu’elles le peuvent, elles couchent sur la toile leur quotidien professionnel, donne des tuyaux aux uns, remontent le moral des autres. À l’approche des élections présidentielles, la bande des quatre vient de s’unir pour lancer une pétition : « Le Manifeste des 600 000 », chiffre qui correspond à l’effectif des infirmières, tout mode d'exercice confondu, a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures de professionnels de santé de tout horizon et de patients.
Rien ne bouge
« Notre initiative vise à interpeller le gouvernement et les candidats à la présidentielle sur la dégradation des conditions de travail, la faiblesse des salaires et le manque de personnel, explique Myriam, alias la Petite infirmière dans la prairie. Aujourd’hui, nous ne sommes ni entendues ni écoutées. Malgré la mobilisation, les appels au secours de la profession, les suicides de collègues, rien ne bouge ». Pour incarner ce malaise rampant et cet isolement, chacune des blogueuses a imaginé un court récit par lequel elles décrivent leur sentiment d’isolement et leur ras-le-bol. « Le soir, j'ai mal au dos à cause de tous ces corps meurtris que l'on doit manipuler. Le soir, j'ai mal au cœur à cause de toute cette souffrance côtoyée », écrit Juliette. « Depuis quelques temps, le chômage a fait son entrée dans la profession. Pourtant, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer les manques d'effectifs dans les hôpitaux de ce pays », note Paul, étudiant infirmier de 3e année. « À la campagne, en ville, salariées ou libérales, les difficultés sont finalement très homogènes, souligne Myriam. Si déjà notre pétition récoltait 100 000 signatures, ce serait top ! » On leur en souhaite bien plus encore…
Françoise Vlaemÿnck
Les dernières réactions
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De tout coeur avec cette profession, ne nous laissons pas faire
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Bonjour je veux soutenir ma profession car elle est noble et j'aime mon travail car tous les jours je me rends au près de mes patients qui m'attendent avec impatience car je suis pour beaucoup d'entre eux leur seul visite et joie de pouvoir converser de t
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bonjour les infirmiers et les infirmieres
oui cela fait 25 ans que je travaille en milieu hospitalier c'etait avant ma passion les patients passaient avant tout meme parfois au detriment de mes enfants ou ma famille(heures supplementaires formation pour
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