La santé, un atout capital

« La santé doit être au cœur de toutes les politiques publiques. » Par ces mots, Anne Hidalgo, maire de Paris, a conclu les premières Assises parisiennes de la santé, qui se sont déroulées entre avril 2016 et février 2017. La concertation a permis d’organiser plus de cinquante évènements, de recueillir les souhaits des Parisiens et des associations via des débats, des ateliers et un site web, ainsi qu’une session du conseil parisien de la jeunesse consacré aux questions de santé.

62 propositions ont été élaborées sous la forme de fiches actions qui identifient les partenaires concernés. Anne Hidalgo a notamment annoncé la formation annuelle de 25 000 Parisiens aux gestes de premier secours (via l’opération Paris Sauve), l’installation de 1 000 défibrillateurs dans l’espace public ou encore, la multiplication des consultations psychologiques pour les femmes victimes de violences. Un centre de santé sexuelle sera d'ailleurs créé à l’Hôtel-Dieu. Le centre de santé de l’Épée de bois, dans le V^e arrondissement, devrait également proposer des soins à domicile à partir de la rentrée 2017.

Un rendez-vous annuel

Ces assises ont également été l’occasion de diffuser certaines pratiques puisque, selon Bernard Jomier, adjoint au maire chargé de la santé, de nouveaux conseils de locaux de santé et de santé mentale ont été créés pendant les dix mois de leur tenue. Enfin, si les propositions ne sont pas assorties d’échéances, l’adjoint a promis qu’un point serait fait chaque année à l’occasion d’une semaine parisienne de la santé. Cerise sur le gâteau, il a également annoncé la gratuité du stationnement « pour tous les professionnels de santé qui effectuent plus de 100 déplacements vers le domicile par an. »

Sandra Mignot