© Loïc Schvartz
Après les mobilisations nationales du 8 novembre et 24 janvier, les infirmières se mobilisent à nouveau le 7 mars pour dénoncer une fois de plus les conditions de travail et le « sentiment de mépris et d’abandon » de l'ensemble de la profession. Les organisateurs en profiteront également pour adresser leurs propositions aux candidats à la présidentielle.
Dans la continuité des mobilisations infirmières des 8 novembre et 24 janvier, les organisations associatives et syndicales (1) appellent l'ensemble de la profession infirmière à se mobiliser le 7 mars à Paris et en régions. Rendez-vous à 12 h 30, place Denfert Rochereau à Paris, pour converger ensuite vers le ministère des Affaires sociales et de la Santé puis vers l'Assemblée Nationale. Des actions en régions auront également lieu, ont affirmé les organisateurs. « S'il ne nie pas l'ouverture de dialogue avec le cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le mouvement unitaire déplore cependant le manque de cohérence dans les propositions ou annonces faites par le ministère, notamment sur les conditions de travail, laissant à penser qu'aucune avancée n'est envisageable avant la fin du présent quinquennat. Cette attitude renforce le sentiment de mépris et d'abandon ressenti par les étudiants et les professionnels de la filière infirmière », ont-ils indiqué dans un communiqué.
Durant la journée journée d'action du 7 mars, les organisations signataires adresseront également leurs propositions aux candidats à l'élection présidentielle.
Karen Ramsay
1. Aeeibo, Anfiide, ANPDE, Ceeiade, Convergence infirmière, CNI, Snia, SNICS-FSU, SNIES-UNSA, SNPI CFE-CGC, SNIPUERLIB, Unaibode, Unef, et Union nationale des infirmiers diplômés d'état libéraux (Unidel)