négociation

Les négociations reprennent, réunissant autour de la ministre Agnès Buzyn les 3 principaux syndicats et le président de l'Uncam, Nicolas Revel

27/09/2017

Négos conventionnelles : les Idel prises par le temps

Mardi 26 septembre se tenait à Paris la troisième séance de négociations conventionnelles entre les libérales et l’Assurance maladie. Au menu : la nomenclature des actes. Mais il reste trop peu de temps pour traiter le sujet avant la date de fin des discussions.

Cruel atterrissage aux négos conventionnelles ! Alors que les Idel et l’Assurance maladie ont abordé, mardi matin, le thème crucial de la révision de la nomenclature des actes, les participants ont réalisé qu’ils allaient devoir revoir leurs ambitions à la baisse. Le temps va en effet faire défaut pour répondre aux attentes de la profession sur ce sujet.

Deux options ont été proposées aux syndicats : soit remettre la signature d’un avenant à la mi-2018, soit signer un avenant intermédiaire, portant essentiellement sur les questions de démographie. Et c’est clairement vers cette deuxième solution que l’on s’oriente.

« On va devoir ouvrir des groupes de travail, ce qui va faire que les choses vont être plus longues que prévu », explique Ghislaine Sicre, présidente de Convergence infirmière (CI). « On ne peut que constater qu’il y a eu du temps perdu sur le sujet de la nomenclature, et ce depuis deux ans », ajoute Philippe Tisserand, président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI).

Dans ces conditions, il ne semble pas possible d’imaginer que l’avenant qui doit être signé le 21 novembre pourra inclure de manière satisfaisante la question de la nomenclature. La discussion de fond sur ce sujet devra donc être remise à l’année 2018. Il est donc probable que l’avenant de novembre, s’il est signé, se limitera essentiellement à l’autre grand sujet de ces négos : la régulation de la démographie.

Signera, signera pas ?

« Si nous devons signer un tel accord, il faudrait qu’il soit assorti de revalorisations tarifaires importantes », avertit Catherine Kirnidis, présidente du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil). Ghislaine Sicre est plus prudente. « Si le nouveau calendrier permet une restructuration de la profession en 2018, ce serait dommage de ne pas y aller », réfléchit la présidente de CI. Mais elle ajoute aussitôt que pour qu’un accord soit signé, il faudrait au moins « que quelque chose soit acté » du côté de la nomenclature. Le plus optimiste reste Philippe Tisserand. « Nous avons une opportunité de réviser en profondeur cette nomenclature, c’est une attente forte de la profession », estime le président de la FNI, qui juge toutefois ce pari « risqué ».

Prochain épisode le 17 octobre, avec une nouvelle séance de négociation en amont de laquelle les trois syndicats représentatifs ont convenu de se rencontrer pour définir une stratégie commune.

Adrien Renaud

Les dernières réactions

  • 27/09/2017 à 19:50
    Valou
    alerter
    Etat d urgence pour la revision et l amelioration consequente de la nomenclature surtouuut concernant la disparition des ais qui ne tiennent que de minuteur pour les caisses et ou la dignite , la sante de nos patients se joue a la roulette russe contenu

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