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C’est le deuxième mouvement social pour les Ehpad, services à domicile et hôpitaux gériatriques. À l’appel d’une intersyndicale et de l’AD-PA, plusieurs actions ont eu lieu dans tout le pays. À Paris, les organisateurs ont été reçus, en fin de matinée, par Agnès Buzyn.
MISE A JOUR (16/03/18) : Selon un communiqué de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), « dans l’ensemble des Ehpad, tous secteurs confondus, le taux de participation (nombre de grévistes déclarés) de l’ensemble des personnels est de 5,7% et le taux de mobilisation (nombre de grévistes déclarés et de personnels assignés) est de 22,5% »
« Nous sommes épuisées. Épuisées », insistent deux aides-soignantes, devant l’Ehpad Saint-Charles (Korian), à Sceaux (92). Ils étaient une dizaine de grévistes à manifester bruyamment ce 15 mars devant cet établissement des Hauts-de-Seine, avant de gagner le ministère de la Santé vers 13 heures. La nouvelle journée de grève, à l’appel d’une intersyndicale(1) et de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), a été suivie dans plusieurs villes de France.
Au centre hospitalier de Lavaur (Tarn), une cinquantaine de salariés ont manifesté auprès du Conseil de vie sociale de l’Ehpad, puis de la direction générale. « Nous sommes rappelés presque toutes les semaines sur nos repos, pour remplacer des collègues de l’Ehpad en arrêt maladie », déplore Sophie, aide-soignante du Ssiad, assignée ce matin.