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Le ComparateurAssurance a réalisé une étude sur les garanties en optique recherchées par les Français lors de la souscription à une mutuelle santé. L'étude révèle les critères déterminant le choix d'une mutuelle, au regard de l'âge, de la situation familiale ou professionnelle.
Pour les Français qui adhèrent à une mutuelle santé, après les soins dentaires, les garanties en optique sont capitales. Selon une étude réalisée par LeComparateurAssurance, l’âge, la composition familiale et le prix sont les critères déterminant le choix des garanties.
L’étude met en lumière la disparité des besoins entre les personnes seules et les familles. Pas moins de 70 % de ces dernières optent pour des niveaux de garanties renforcés, contre seulement 50 % des souscripteurs de contrats individuels.
L’âge, qui s’accompagne souvent d’une baisse de la vue, influence aussi le choix de la couverture : à partir de 35 ans, les garanties renforcées, qui assurent un remboursement partiel ou important des verres progressifs ou complexes, attirent les consommateurs.
Pour répondre à des besoins de correction plus graves, la proportion de demandeurs de garanties fortes est la plus importante chez les seniors de 50-65 ans (72 %), suivis des 36-49 ans (presque 66 %).
Le prix est évidemment déterminant, considérant le coût des lunettes en France, compris entre 316 et 613 euros, selon que la monture est équipée de verres simples ou progressifs. Pour faire face à cette dépense, dont 90 % sont dus par le consommateur, les Français s'orientent vers les contrats offrant les plafonds de remboursement les plus élevés.
L’étude démontre en outre que les femmes sont plus nombreuses à privilégier les contrats très « couvrants », mais l’écart est minime entre 62 % de souscripteurs de garanties renforcées côté hommes, contre 65 % côté femmes.
Enfin, la CSP joue un rôle essentiel dans la sélection des garanties. Les étudiants, qui sont aussi les plus jeunes, se contentent de niveaux de garanties faibles. Dans quatre des cinq autres catégories analysées (et chômeurs), la demande de garanties en optique solides est corrélée au pouvoir d’achat : au-dessus de 60 % pour les travailleurs non salariés, salariés et cadres, et 58 % pour les chômeurs. Les retraités font exception, car malgré des moyens financiers moindres, l’âge leur impose une prise en charge de qualité.