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Le nombre de patients touchés par une insuffisance rénale chronique (IRC) est en hausse constante, estimé aujourd’hui à près de trois millions de personnes selon la HAS, avec une augmentation de 4 % par an. La transplantation rénale reste le traitement le plus efficient pour cette pathologie.
En 2017, 3 782 patients ont pu bénéficier d’une greffe rénale, dont 611 grâce à des donneurs vivants. De nouvelles organisations, un partenariat entre centres hospitaliers de proximité et établissements transplanteurs, la création de nouveaux métiers (infirmière coordonnatrice de transplantation rénale, infirmière en pratiques avancées) devraient améliorer dans un proche avenir l’accès à la transplantation, notamment issue de donneur vivant.
La transplantation rénale fait intervenir en premier lieu des donneurs, qui peuvent être vivants - mais dans ce cas issus du cercle proche du patient (cf. loi de bioéthique du 6 août 2004) - ou décédés (par arrêt cardiaque ou en état de mort encéphalique).
Pour le receveur, le processus d’inscription sur la liste nationale de greffe rénale passe par plusieurs étapes successives :
- inscription sur la liste unique nationale de greffe rénale par une équipe médico-chirurgicale de transplantation autorisée, par voie électronique ;
- confirmation administrative de l’établissement de santé, après avoir vérifié l’identité du patient et les conditions de prise en charge financière de l’opération ;
- confirmation au patient de son inscription sur la liste par le pôle national de répartition des greffons de l’Agence de la biomédecine, après examen du dossier administratif, ce qui place le patient en position d’attente de greffon, sauf si l’inscription a été faite d’emblée en contre-indication temporaire ;
- information du patient par l’Agence de la biomédecine de son inscription effective sur la liste nationale d’attente.
VSK
Découvrez le dossier Formation de « L'Infirmière magazine » consacré à la greffe de rein.A lire dans « L'Infimière magazine », n° 402Réservé aux abonnés |