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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proclamé le 24 mai, lors de la 72e Assemblée mondiale de la Santé qui se tenait à Genève, que l’année 2020 serait celle des sages-femmes et du personnel infirmier.
Cette célébration se tiendra la même année que le bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale (1820-1910). Lors de son allocution, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a déclaré ces deux professions « inestimables pour la santé des personnes, partout dans le monde. Sans infirmières et sages-femmes, nous n’atteindrons pas les objectifs de développement durable ni la couverture sanitaire universelle. […] 2020 sera consacrée à mettre en lumière les énormes sacrifices et contributions des infirmières et des sages-femmes, à faire en sorte que nous nous attaquions à la pénurie de ces professions essentielles. »
Lord Nigel Crisp, coprésident de la Nursing Now, une campagne pour la valorisation du travail infirmier, a ajouté que « l’OMS offre une occasion unique aux pays de manifester leur estime envers leurs infirmières et sages-femmes [...]. Investir dans les soins infirmiers [...] contribuera immensément au développement rapide, rentable et de qualité des soins de santé universels ».
Annette Kennedy, présidente du Conseil international des infirmières, a salué cette décision. « Florence Nightingale utilisait sa lampe pour éclairer le lieu où travaillaient les infirmières et j’espère que le choix de 2020 pour année internationale des sages-femmes et du personnel infirmier nous donnera une nouvelle perception, une vision aiguë de ce qu’est la profession infirmière à l’ère moderne et de la façon dont les infirmières peuvent éclairer la voie vers une couverture sanitaire universelle et des soins de santé pour tous. »
Le prochain Conseil international des infirmières se tiendra à Singapour du 27 juin au 1er juillet et verra le lancement du Défi Nightingale 2020, qui enjoint les employeurs d’infirmières à dispenser une formation Leadership et développement à 20 infirmières et sages-femmes d’ici à l’année prochaine.
Véronique Seignard-Kowalewski