18/12/2019

À Noël, comment égayer les services de soins sans prendre de risque ?

Durant la période des fêtes, les patients, les familles, tout comme les soignants, peuvent avoir envie de décorer l’hôpital pour l’occasion. Mais de nombreuses précautions demeurent obligatoires, notamment en matière d’hygiène et de sécurité.

À l’approche des fêtes de fin d’année, les soignants, comme les familles des patients, peuvent avoir envie d’ajouter une touche de décoration dans les services parfois austères des hôpitaux. Pour autant, pour que la fête ne tourne pas au vinaigre, le respect de quelques principes d’hygiène s’impose. « Ce sont en réalité les mêmes règles que le reste de l’année, qui peuvent varier d’un service à l’autre, mais il faut les appliquer autant que d’habitude », explique Pascale Chaize, cadre hygiéniste au CHU de Montpellier (34) et vice-présidente de la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H).

Les équipes sont encouragées à être particulièrement vigilantes aux envies de décoration des familles. « Pour les stickers aux fenêtres, il n’y a pas de problème, même dans les services qui accueillent des personnes immunodéprimées sévères, tant qu’ils sont lessivables par un détergent », rassure Pascale Chaize. Pour les arbres de Noël, mieux vaut éviter les sapins en pot, dont la terre est un vecteur potentiel de germes. Les arbres coupés placés dans les couloirs des services de médecine et chirurgie ne posent en revanche pas de problèmes d’hygiène. « Dans les chambres ou les couloirs, des guirlandes simples, des boules de Noël, etc., peuvent être installées sans poser de risque. En faisant attention, tout de même, à ne pas soulever les plaques de faux plafond pour glisser les guirlandes, car celles-ci peuvent contenir des Aspergillus, champignons pathogènes qui peuvent se répandre ensuite dans l’environnement. »

Pour éviter ce même risque, il faut éviter de faire entrer des objets en carton ondulés dans les services d’immunodéprimés (cadeaux, boîtes décoratives, etc.). « Les mêmes précautions s’imposent pour les bureaux de consultation ou dans les salles de préparation des soins, termine Pascale Chaize. Ailleurs, on peut être un peu plus fantaisiste. »

Lisette Gries

Comment égayer les services de soins sans prendre de risque ?

A lire dans « L'Infimière magazine », n° 410

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