21/03/2008

3 348 candidats en lice pour les élections départementales, selon le groupe Sainte-Anne

Après la clôture des candidatures, certains syndicats adoucissent leur position, d’autres durcissent le ton.

Il y aurait 3 348 candidats en tout pour les élections départementales, selon Jean-Jacques Scharff, porte parole du groupe Sainte-Anne, qui a affirmé à L'Infirmière magazine disposer des chiffres officiels. « C’est déjà bien, compte tenu des rumeurs lancées par les syndicats, estime-t-il. La dernière fausse information qui circule est que la cotisation envisagée serait de 40 euros… par mois. C’est complètement faux, bien sûr. »

Les infirmières du secteur privé seraient les moins mobilisées, constate Jean-Jacques Scharff.

Quelle sera l’attitude des syndicats pendant les élections ? Alors qu’elle avait signé le 14 février l’appel à « tout mettre en œuvre pour s’opposer à la mise en place des ordres professionnels », la CFDT semble avoir infléchi sa position, soulignant aujourd’hui qu’elle « n’appelle pas au boycott du scrutin ». « Certains adhérents sont candidats, il est envisageable que nous appelions à voter pour eux », avance même Michaël Deroche, de la CFDT.

Dominique Lahbib, secrétaire générale de l’Ufmict-CGT, est également modérée, et relève que localement, certains de ses adhérents sont également candidats.

Plusieurs syndicalistes ont en revanche durci le ton, envisageant un conflit semblable à celui des kinésithérapeutes, qui protestent contre leur ordre professionnel et la cotisation qu’il leur demande.

« Nous appelons au boycott des élections et au non-paiement de la cotisation, dit Patrick Koch, cadre Iade et représentant de Sud santé sociaux à l’hôpital de Forbach (Moselle). Et si nous devions être interdits d'exercer notre profession, ce qui serait assez drôle puisqu'on se plaint de pénurie de soignants, nous refuserons tout encadrement des étudiants en soins infirmiers. »

L’Unsa ne s’est pas encore prononcée sur ce type d’action, se contentant de noter que « toutes les modalités d’action sont ouvertes. »

« Les infirmières sont responsables de la moitié de notre formation, et l’encadrement des stagiaires fait partie du décret de compétence, réagit Adèle Perrin, secrétaire générale de la Fnesi. Refuser de nous encadrer serait une faute professionnelle. Le conflit sur l’ordre, nous n’y sommes pour rien. »

A.L.G.

À découvrir

Toutes nos formations pour les professionnels de santé.

- Gestes & soins d'urgence
- Douleurs
- Management
- Droit & éthique
- SST
- Santé mentale & handicap


Télécharger le catalogue
Feuilleter le catalogue