À VOIR - ENQUÊTE DE SANTÉ : 4 MILLIONS DE DIABÉTIQUES ET VOUS ?

Qualifié de maladie du siècle, le diabète touche actuellement 4 millions de personnes en France et serait une bombe à retardement d’après certains médecins et épidémiologistes, impactant notablement le système cardio-vasculaire, les yeux et les pieds des personnes qui en sont atteintes. Le diabète de type 2, qui touche 94 % des malades et qui survient souvent après 40 ans (contrairement au type 1 qui peut être découvert dès l’enfance) est dû en grande partie à un mode de vie mal adapté qui ferait le terreau de la maladie.

Une alimentation trop industrialisée ainsi que le manque d’activité physique en seraient ainsi les causes majeures de déclenchement. Le reportage évoque notamment dans l’alimentation industrialisée les sucres présents dans de trop nombreux produits, mais aussi, et c’est sans doute moins connu, les additifs (édulcorants, émulsifiants) qui perturbent l’équilibre de l’organisme et ferait le nid de la maladie. Autre cause identifiée par les chercheurs, le manque de sommeil qui perturberait une hormone, le cortisol, impactant ainsi le métabolisme du sucre dans l’organisme : c’est pour cette raison que les travailleurs de nuit ou postés ont plus de risques de développer un diabète de type 2. Mais ces causes ne sont pas une fatalité.

L’émission évoque ainsi les traitements très prometteurs du diabète (Ozempic et Trulicity) et les détournements auxquels ils sont soumis : de plus en plus de personnalités ont notamment fait la promotion de ces traitements comme la panacée pour perdre du poids avec comme conséquence une pénurie et un marché parallèle qui rend les traitements plus difficiles d’accès aux malades eux-mêmes.

Mais s’il est un traitement accessible à tous, c’est l’activité physique, rappelle l’émission : dans certains cas, quand la maladie est dépistée très tôt, bouger, se dépenser permet de la faire reculer jusqu’à permettre à certains malades de ne plus avoir besoin de traitements à vie ! Tous les espoirs sont donc permis et cette pathologie n’est pas une fatalité.

Anne-Lise Favier