Titre de l'image

16/10/2024

À VOIR : PASSEURS DE VIE, POUR LE DON D’ORGANES

À l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes, le 17 octobre, France 3 propose un documentaire de Katia Chapoutier consacré aux familles de donneurs d’organes et à l’importance de leur accompagnement dans la trajectoire du don.

À voir jeudi 17 octobre à 22h50 sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes et france.tv

En France, chaque année, on compte 3 000 donneurs d’organes. Si la loi française positionne toute personne comme donneur potentiel, la réalité confronte les familles à un choix à faire dans l’urgence.

Dans le documentaire « Passeurs de vie », Katia Chapoutier, réalisatrice, suit le parcours de familles qui ont été confrontées au décès d’un jeune proche, en état de mort cérébrale, et qui ont eu à faire le choix du don d’organes. Ces familles évoquent les sentiments éprouvés, entre la sidération et l’impériosité d’accepter rapidement le prélèvement pour que la greffe puisse se faire.

Du côté des soignants, c’est aussi une étape difficile à laquelle il faut être préparé. C’est pourquoi l’Agence de biomédecine organise partout en France des sessions de formation pour les préparer à cette question : ce sont des comédiens qui jouent le rôle des familles pour recréer des situations au plus proche de la vérité.

Pour les familles, une fois le don effectué, elles déplorent le manque d’informations sur l’après : le don étant anonyme et gratuit, il n’est pas possible de savoir à qui ont été donnés les organes. En théorie, l’Agence de biomédecine peut transmettre anonymement certaines informations entre donneurs et receveurs, mais est-ce vraiment fait, s’interroge la maman d’un donneur.

D’où l’intérêt des groupes de paroles entre familles de donneurs et greffés qui partagent leurs expériences et l’importance, pour tous de prendre soin de la famille des donneurs. La réalisatrice prend l’exemple du Canada où chaque donneur et sa famille sont récompensés d’une médaille lors d’une cérémonie qui les met à l’honneur ; les établissements du secondaire sensibilisent également les jeunes à cette question, pour que le don d’organes soit librement abordé. Une pratique que certaines familles françaises suivies par Katia Chapoutier souhaitent importer dans notre pays, pour que le deuil des familles de donneurs soit en quelque sorte adouci et que l’on se préoccupe davantage de leur accompagnement.

Anne-Lise Favier

À découvrir

Toutes nos formations pour les professionnels de santé.

- Gestes & soins d'urgence
- Douleurs
- Management
- Droit & éthique
- SST
- Santé mentale & handicap


Télécharger le catalogue
Feuilleter le catalogue