Les conditions de recevabilité des demandes pour l’obtention du diplôme d’aide-soignant via la validation des acquis de l’expérience (VAE) sont fixées dans un arrêté du 28 mars. Le candidat doit justifier de l’acquisition d’un certain nombre de compétences et de la réalisation cumulative d’au moins une activité liée à cinq domaines d’activité :
- accompagnement et soins de la personne dans les activités de sa vie quotidienne et de sa vie sociale en repérant les fragilités ;
- appréciation de l’état clinique de la personne et mise en œuvre de soins adaptés en collaboration avec l’infirmier en intégrant la qualité et la prévention des risques ;
- information et accompagnement des personnes et de leur entourage, des professionnels et des apprenants ;
- entretien de l’environnement immédiat de la personne et des matériels liés aux activités de soins, au lieu et aux situations d’intervention ;
- transmission, quels que soient l’outil et les modalités de communication, des observations recueillies pour maintenir la continuité des soins et des activités ;
Par ailleurs, le candidat doit avoir exercé son activité pendant au moins un an, soit 1 607 heures, en équivalent temps plein de façon consécutive ou non.
L’arrêté précise encore que le jury qui devra accorder dans l’examen du dossier « une vigilance particulière aux principes de qualité et de sécurité des soins tout au long de l’étude du dossier du candidat », et apprécier notamment « si l’expérience acquise par le candidat, de par la diversité et la fréquence des activités exercées, permet de garantir leur respect ».
À l’issue de l’examen du livret de présentation des acquis de l’expérience et d’un entretien avec le candidat, le jury décidera de l’attribution de tout ou partie du diplôme visé. En cas de validation partielle, les compétences ou blocs de compétences non validés pourront l’être via des modules de formation ou par une expérience professionnelle prolongée ou diversifiée avant une nouvelle demande de VAE.
La rédaction