La mise à disposition des médicaments à base de baclofène dans la prise en charge des patients alcoolodépendants s’apparente à une véritable série à rebondissements. Le dernier épisode date du 13 juin, avec le déremboursement de la spécialité Baclofène Zentiva, à la suite d’une requête auprès du Conseil d’État du laboratoire Ethypharm qui commercialise Baclocur.
Ainsi, Ethypharm, propriétaire de Baclocur, premier médicament à base de baclofène autorisé en France dans l’alcoolodépendance, a déposé une requête fin 2021 au secrétariat du contentieux du Conseil d’État contre Baclofène Zentiva, dénonçant la différence de prise en charge des deux spécialités (15 % pour la première et 30 % pour la seconde), générant un surcoût pour l’Assurance maladie.
La haute juridiction a considéré que Baclofène Zentiva, n’apportant aucune amélioration du service médical rendu par rapport à Baclocur et ne permettant pas à l’Assurance maladie de réaliser des économies dans le coût du traitement médicamenteux, son remboursement dans l’alcoolodépendance n’était pas justifié.
D’après www.lemoniteurdespharmacies.fr