Covid 19 : rappel vaccinal, faux pass… dernières mesures | Espace Infirmier
 
17/02/2022

Covid 19 : rappel vaccinal, faux pass… dernières mesures

Rappel vaccinal/infection. Un DGS-Urgent du 16 février précise que, désormais, « l’équivalence infection = injection » ne peut s’appliquer dans le cadre du schéma de rappel que « si l’infection est survenue plus de 3 mois après le schéma vaccinal initial ». Une disposition qui prend appui sur un avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) daté du 13 janvier 2022, lequel précise que « la survenue d’un épisode infectieux provoque une réponse immunitaire au moins équivalente à celle que provoque un rappel vaccinal, si l’infection est survenue plus de 3 mois après le schéma vaccinal initial ». Le COSV estime que dans le cas où une infection intervient moins de 3 mois après le schéma de primovaccination, elle « est trop rapprochée pour avoir un effet similaire à celui d’un rappel vaccinal ». S’agissant du pass « frontières », les Français souhaitant voyager devront réaliser une dose de rappel si le pays l’exige et ce, dans un délai de 9 mois après leur dernière injection.

Preuve de rétablissement. Un autre DGS-Urgent publié ce mercredi 16 février précise les conditions dans lesquelles un certificat de rétablissement peut avoir la même validité qu’une dose de rappel. À partir du 15 février 2022, les personnes avec un cycle vaccinal initial complet et testées positives par RT-PCR ou test antigénique plus de 3 mois après la dernière injection ou la dernière infection, peuvent disposer d’une preuve de rétablissement sans date de fin de validité. Elles n’ont donc pas besoin d’une dose de rappel pour avoir un pass vaccinal valide.

Faux pass sanitaires. Un DGS-Urgent en date du 14 février précise la conduite à tenir vis-à-vis des « repentis » détenteurs d’un faux pass sanitaire. Les personnes possédant un faux cycle vaccinal souhaitant se faire vacciner doivent se présenter en centre de vaccination, ceci afin ne pas emboliser les pharmacies ou les cabinets de personnels soignants vaccinateurs. Toutefois, selon les informations recueillies par Le Moniteur des pharmacies auprès de la Direction générale de la santé, la vaccination et la procédure technique (suppression du faux cycle vaccinal et enregistrement du nouveau cycle) peuvent être réalisées par n’importe quel professionnel de santé disposant d’une carte CPS ou e-CPS. Pour rappel, les sanctions prévues pour l’utilisation d’un pass vaccinal frauduleux (faux document avec faux QR Code) sont de  3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Cette sanction est levée si le fraudeur se fait vacciner ou effectue sa dose de rappel dans les 30 jours qui suivent la constatation de l’infraction.

La rédaction

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