09/12/2021

Directives anticipées : les propositions de l’Académie nationale de médecine

Les directives anticipées sont encore trop méconnues du public et même des professionnels de santé. D’après un sondage réalisé par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) en 2021, seules 18 % des personnes interrogées ont déjà rédigé leurs directives anticipées. Pour remédier à cette situation, l’Académie nationale de médecine formule des recommandations. Pour rappel, toute personne « a le droit d’indiquer par avance sa volonté sur les conditions de sa fin de vie, à la suite d’une maladie ou pour une autre cause (accident de circulation…), au cas où elle serait un jour dans l’incapacité de la faire connaître », indique l’Académie dans un communiqué. Outre « de larges campagnes d’information auprès du public, y compris les plus jeunes », elle recommande de « former et de sensibiliser toutes les catégories de professionnels de santé, afin de remédier à leur manque de connaissances » ainsi que de renforcer « le rôle des médecins généralistes et référents en diffusant auprès d’eux les documents nécessaires ». Elle parie également sur la formation proposant d’inclure dans le cursus des études de santé « un apprentissage à la formulation personnalisée des directives anticipées ».

À noter que les directives anticipées seront intégrées dans le dossier médical partagé présent sur l’Espace numérique de santé à partir du 1er janvier 2022.

La rédaction

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