Les huit maisons de naissance autorisées à fonctionner dans le cadre d’une expérimentation prévue par la loi, actuellement en activité, seront pérennisées dans le droit commun, a annoncé Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, lors de la séance des questions orales au Sénat mardi 18 février.
Une annonce motivée par l’évaluation réalisée par ce même ministère. Il en ressort que « la sécurité des soins a été assurée en permanence et s'est même améliorée au cours de l'expérimentation, les maisons de naissance ayant réalisé des ajustements dans les prises en charge pour mieux répondre aux situations d'urgences », a rapporté la secrétaire d'Etat. De même, « les principes de prise en charge ont été respectés, c'est-à-dire l'éligibilité, le temps d'accueil des parturientes, le suivi de la mère et du nouveau-né. L'accompagnement à la parentalité a été particulièrement développé dans les projets. Les retours d'expérience des parturientes ont été très positifs. »
L’expérimentation des maisons de naissance est donc jugée positive et « apporte une offre complémentaire dans le paysage actuel de l'offre de soins de périnatalité pour les femmes potentiellement éligibles et souhaitant ce type de prise en charge », a ajouté Christelle Dubos. Pour rappel, l’expérimentation autorisée par un arrêté du 23 novembre 2015 doit s’achever en novembre 2020. Le rapport prévu par la loi devrait être prochainement diffusé.
Avec APM