Le point d’indice de la fonction publique va être augmenté de 3,5 % à compter du 1er juillet. C’est ce qu’a annoncé ce mardi Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, sur Twitter, après une conférence salariale qui a eu lieu, dans la matinée, en présence des syndicats de la fonction publique. Il s’agit de « la plus forte augmentation depuis 1985 », a précisé le ministre, les deux dernières ayant été réalisées en juillet 2016 (+ 0,6 %) et février 2017 (+ 0,6 %). Le coût de la mesure s’élève à 7,5 milliards d’euros pour l’ensemble de la fonction publique en année pleine, a encore détaillé le ministre, dont 1,99 milliard pour le versant hospitalier. Selon son estimation, le gain annuel pour un aide-soignant ayant dix ans d’ancienneté est de 734 euros, de 1 093 euros pour un infirmier anesthésiste ayant huit ans d’ancienneté, de 1 330 euros pour une sage-femme ayant vingt ans d’ancienneté, et 983 pour une puéricultrice ayant treize ans d’ancienneté.
Une augmentation significative, donc, du point qui « n’épuise pas la question de l’attractivité de la fonction publique », a déclaré Stanislas Guerini. Du côté des syndicats, l’effort reste insuffisant et en dessous des enjeux, cette hausse, certes inédite, s’inscrivant dans le contexte d’une une inflation record. « Il y a eu 25 % de perte de pouvoir d’achat pour les agents publics depuis 2000, et de 8 % depuis cinq ans », a déclaré à APMnews Christian Grolier, secrétaire général de la fédération générale des fonctionnaires Force ouvrière, mardi à l’issue de la réunion.
La rédaction d’Espaceinfirmier.fr avec APMnews