Quelque 1 342 étudiants en pratique avancée ont été accueillis pour l’année universitaire 2020-2021, selon un bilan dressé par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) à l’occasion du comité de suivi de la pratique avancée qui s’est tenu le 3 mars dernier. Toujours selon les données de la DGOS, rapportées par APMnews, la montée en charge est bien visible avec 1 372 étudiants comptabilisés pour l’année universitaire 2020-2021, contre 798 en 2019-2020 et 324 en 2018-2019. Plus en détails, sur les 180 IPA diplômés et inscrits à l’Ordre, 52 % ont un diplôme mention pathologies chroniques stabilisées, 29 % mention oncologie et hémato-oncologie, 13 % mention maladie rénale chronique, dialyse et transplantation rénale, et 6 % mention psychiatrie et santé mentale. Les premières limites à l’extension du dispositif ont d’ores et déjà été identifiées par la DGOS, à savoir, sans surprise, les difficultés d’intégration et de reconnaissance et une rémunération forfaitaire en ville ne permettant pas d’avoir un exercice exclusif. Autre frein: le coût de l’inscription universitaire et de la perte d’activité pour les Idels. Enfin, l’implantation des IPA est, pour l’heure, quasi inexistante dans les départements d’outre-mer.