L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rappelle qu’après une interruption volontaire (IVG) médicamenteuse, une visite de contrôle est indispensable pour confirmer l’efficacité de la méthode. Or, celle-ci n’est pas réalisée dans certains cas constate l’Agence. Les médecins prescripteurs sont les premiers concernés par cette alerte de l’ANSM, toutefois, les infirmières, scolaires notamment, peuvent également s’en faire le relais.
L’IVG médicamenteuse associe la prise de la mifépristone (Mifégyne) suivi, 36 à 48h après, de misoprostol (Gymiso ou MisoOne). Entre le 14e et le 21e jour après la prise de la mifépristone, une consultation médicale de contrôle est obligatoire comprenant un examen clinique, complété par un dosage sanguin des hormones hCG et/ou une échographie de contrôle. « Ces vérifications sont absolument essentielles pour s’assurer que la grossesse est bien arrêtée et qu’il n’y a pas de complications » indique l’Agence, précisant que l’IVG échoue dans 5 % des cas. En outre, « les saignements qui apparaissent après la prise des comprimés ne témoignent pas systématiquement de l'expulsion totale de l’embryon. Ils ne doivent donc pas être perçus comme une preuve absolue de réussite de la procédure d’interruption de grossesse. »
Avec le moniteurdespharmacies.fr