Cinq associations et syndicats représentant les IPA, Iade, Ibode et IPDE(1) ont décidé de faire front commun « pour défendre leurs professions face à un gouvernement qui reste sourd à leurs revendications », expliquent-ils dans un communiqué commun. Des revendications exprimées depuis de nombreuses années, qui visent à « repenser le cadre de l'exercice de spécialité pour répondre aux besoins d'un système de santé en tension », ajoutent-elles.
Ces infirmières spécialisées font valoir en effet que leurs compétences, acquises lors de leurs formations, « ne sont pas reconnues, sont sous-utilisées et sous-valorisées », « leurs responsabilités minimisées et leur rétribution aléatoire et non pérenne ». Or, « dans le contexte de crise hospitalière auquel il est confronté, le gouvernement réforme à marche forcée sans tenir compte des propositions et des aspirations des professionnels paramédicaux ».
Les auteurs du communiqué demandent l’ouverture de travaux concertés avec le ministère des Solidarités et de la Santé afin de repenser les interventions de ces professionnels, qui souhaitent « assurer des besoins de santé non couverts, au service de la population en collaboration avec chaque corps de métier ».
1- Unipa (Union nationale des infirmières en pratique avancée), Snia (Syndicat national des infirmières anesthésistes, Unaibode (Union nationale des associations d'infirmières de bloc opératoire diplômées d'Etat, ANPDE (Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes).