La magie de l'oiseau bleu

Avant, il y avait la pause autour de la machine à café. Maintenant, il y a la machine 2.0 : le smartphone. À l’heure où les réseaux sociaux explosent, bon nombre d’acteurs de la santé s’en servent pour mieux se retrouver. Prenons d’abord Facebook, généralement utilisé pour sa simplicité. Le fait d’appartenir à des groupes de soutien ou d’humour infirmier ou de pouvoir espionner ce que font les collègues est amusant, mais vite lassant.

Alors, dirigeons-nous vers un autre réseau social, plus intéressant : Twitter ! Un autre univers s’offre à vous. Ce site de microblogging propose de discuter en 140 caractères, ce qui permet d’aller à l’essentiel (ou pas), et, surtout, de faire de nouvelles rencontres.

Les médecins y occupent une place importante. Tandis qu’à l’hôpital, ils n’ont parfois pas le temps de répondre aux questions ou rechignent à expliquer le pourquoi du comment, sur Twitter, on peut leur soumettre librement une interrogation professionnelle (#DocsTocToc). Qu’il est bon de voir plusieurs médecins prêts à vous répondre !

La communauté infirmière est, elle aussi, bien implantée sur Twitter. Les IDE adorent papoter, personne ne dira le contraire. Alors quoi de mieux qu’Internet pour continuer après le boulot ? Avec elles, on discute des réformes, on s’interroge sur sa prise en charge ou on râle un bon coup. L’unité de la profession se retrouve et c’est là qu’on se dit qu’on fait un beau métier.

Depuis peu, les étudiants infirmiers débarquent et on les rassure comme on peut. Il n’est pas rare qu’ils demandent de l’aide sur un protocole de soins et qu’une discussion soit lancée sur les divergences entre hôpitaux, entre services ; on réfléchit, on découvre. Quant aux sages-femmes, elles nous font bien rire avec leurs histoires.

Manque de temps, d’envie, rythme de travail intense... Dans la réalité, ces différentes professions restent entre elles, se critiquant parfois les unes les autres. Mais sur les réseaux sociaux, tout le monde semble s’apprécier, s’entraider. L’effet virtuel ? Internet désinhibe notre façon d’approcher les gens, de donner notre avis. On n’a peur de rien et surtout pas du jugement de ses collègues.

Là, on rigole tout le temps, on n’a pas de chef caché dans le couloir, on n’est pas habillé en blanc et parfois on va boire un verre. Alors vous aussi, venez dire bonjour au petit oiseau bleu !