02/06/2020

La recherche, ça se tente !

Jeune diplômé IDE, Tété raconte avec gouaille son quotidien de « super-héros à temps partiel » sur son blog. Ce mois-ci, dans « L'Infirmière magazine », il revient sur un projet de recherche qu'il lance avec des collègues, en vue d'améliorer le confort du patient.

En pleine épidémie de Covid-19, le service d’urgence du centre hospitalier Pont-à-Mousson ne baisse pas les bras et n’abandonne pour autant pas ses ambitions. En effet, une partie de l’équipe initie un beau projet de recherche pour essayer de faire évoluer la pratique infirmière, dans le but d’améliorer le confort du patient.

Revenons sur cette aventure avec mes acolytes, Catherine Staszewski et Séverine Luette, IDE, et Cédric Quignard, cadre de santé. Lors d’une pause-café, nous discutons justement de ce qui nous a poussés à nous lancer dans un projet de recherche. Pour Catherine Staszewski, la première motivation était de lancer une réflexion sur la prise en compte de la douleur et de l’inconfort du patient lors de la pose de voie veineuse périphérique aux urgences, notamment chez les patients à capital veineux restreint. Ce geste peut-il être facilité par l’utilisation d’un dispositif tel qu’une lampe de transillumination ? Cette démarche permet d’analyser ces gestes pratiqués régulièrement.

Prendre du recul sur ces actes en se plaçant côté patient, en conciliant nécessité médicale et prise en compte de la douleur, de l’anxiété, c’est aussi ça, notre rôle de soignant. Quant à Séverine Luette, ce qui la motive, c’est l’envie de découvrir une nouvelle discipline, d’apprendre de nouvelles choses en participant à des congrès et en amenant un échange pluri-professionnel. D’ailleurs, on le constate, il y a de plus en plus de présentations paramédicales lors de ces événements. Nous nous sommes donc dit  : «  Pourquoi pas nous  ?  ». Catherine avait l’idée alors c’était parti  !

Dans ce genre de projet, le temps et le nombre de choses à faire peuvent impressionner. Mais nous ne sommes pas seuls. Nous avons, entre autres, le soutien de notre hiérarchie et l’aide d’un médecin, cadre du service des urgences. Il faut savoir qu’un tel projet se réalise en plusieurs années car il nécessite la validation de différentes commissions afin de respecter toute la réglementation autour des droits du patient et de l’écriture du projet. Il y a un service dédié à la recherche clinique qui nous aide énormément dans la rédaction.

Conclusion avec Cédric Quignard  : «  Nous avons souhaité nous inscrire dans un projet de recherche pour permettre à l’équipe de sortir du quotidien mais aussi hausser le niveau d’expertise des paramédicaux. Il invite les soignants à prendre de la hauteur par rapport aux pratiques. Il montre que les établissements de proximité ont toute leur place dans ce domaine.  » Lancez-vous  ! 


Retrouvez les précédentes aventures de Tété :

- Ça grève ou quoi ?, sur les mobilisations des soignants, trop souvent inaudibles ;
- La Cour des miracles, où il revient sur son expérience en service d'urgences ;
- Une question de compétence, sur la disparité des niveaux entre élèves d'Ifsi ;
- La vocation a bon dos, sur cet étrange concept qui justifierait l'inacceptable ;
- Intérimaire du spectacle, où il revient sur le quotidien du travail en intérim ;
- Petit Padawan deviendra grand, sur la fin de la troisième année d'Ifis, entre impatience et appréhension ;
- Alalalalala(lalalala), où il détaille le comportement de certains formateurs, pas toujours au top ;
- Bienvenue chez les psys, sur son premier stage en psychiatrie ;
- Rite de passage, où il revient sur son premier stage en Ehpad.

Allez lire le reste des aventures de Tété sur son blog !

Les dernières réactions

  • 17/05/2022 à 20:32
    Diallo
    alerter
    La réaction a été supprimée car elle ne respecte pas la charte du site.

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