Des dispositions pour réglementer le piercing en France
Au moins 100 000 actes de piercing sont réalisés chaque année en France par environ 1000 professionnels.
La France demeure l’un des seuls pays où ces gestes échappent à toute réglementation.
Au moins 100 000 actes de piercing sont réalisés chaque année en France par environ 1000 professionnels.
La France demeure l’un des seuls pays où ces gestes échappent à toute réglementation.
Selon le groupe de travail mis en place depuis 1998 par le docteur Guiard-Schmid (chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon), de 10 à 20% des piercings se compliquent d’une infection bactérienne locale.
Dans la dernière Lettre de l’Académie de médecine, le Professeur Henrion désigne les piercings génitaux (heureusement rares) comme les plus risqués (infections urinaires, hématomes, hémorragies, allergies, etc.).
En 2003, une jeune fille de 19 ans est décédée d’une endocardite infectieuse suite à une infection par staphylocoque doré avec pour porte d’entrée un piercing nasal.
Deux décrets doivent paraître et sont dans le circuit de signature ministérielle.
L’un concerne la réglementation des produits de tatouage et de perçage (encres, bijoux), leurs conditions de fabrication et leurs règles de stockage.
L’autre vise les pratiques et risques du tatouage et du perçage (déclaration des professionnels, accord écrit des personnes majeures et autorisation des parents pour les mineurs, règles d’hygiène et de salubrité). Les professionnels devront suivre une formation appropriée sur ces règles et devront utiliser des dispositifs médicaux stériles.
C.H. avec APM
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