Diagnostic de chikungunya écarté chez le cas suspect d’Île-de-France | Espace Infirmier
 
30/07/2008

Diagnostic de chikungunya écarté chez le cas suspect d’Île-de-France

Le diagnostic de chikungunya chez un cas suspect en Île-de-France est écarté, ont annoncé lundi le ministère de la Santé et l’Institut national de veille sanitaire (InVS) dans un communiqué commun.

Mardi 22 juillet, la Direction générale de la santé (DGS) avait annoncé qu’un cas suspect de contamination au chikungunya chez une patiente trentenaire résidant à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) était en cours d’investigation.

Les analyses par le Centre national de référence (CNR) sur les arbovirus à l’Institut Pasteur de Paris de la sérologie initiale (prélèvement de sang en date du 7 juillet) et celles d’un nouveau prélèvement réalisé le 24 juillet, « montrent qu’il ne s’agit pas d’un cas de chikungunya », affirment le ministère et l’InVS dans leur communiqué. Dans le contraire, il se serait agi du premier cas recensé de contamination autochtone au chikungunya en Île-de-France.

Le 18 juillet dernier, Roselyne Bachelot s’était rendue dans les Alpes-Maritimes pour y présenter un nouveau dispositif d’information et de lutte contre la dissémination de la dengue et du chikungunya en métropole, en particulier dans le sud de la France, sur le pourtour méditerranéen. La ministre de la Santé avait profité de l’occasion pour insister sur le rôle des professionnels de santé dans l’information à la population.

A cet effet, l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES) a mis en ligne sur son site Internet (www.inpes.sante.fr) un dossier spécial chikungunya à destination des professionnels de santé.

Réalisé en collaboration avec l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), l’InVS et différentes directions des affaires sanitaires et sociales (Dass) et téléchargeable gratuitement, ce document de 23 pages fait le point sur les connaissances autour du chikungunya : la transmission du virus, l’implantation de son vecteur, le moustique Aedes albopictus, et de la maladie en métropole et outre-mer, les symptômes cliniques, et la conduite à tenir (prescription d’examens, signalement et déclaration de cas, prise en charge, mise en place d’actions de prévention).

Il propose également des fiches techniques par zones (métropole, Réunion, Mayotte, Guyane et Antilles) et référence des liens et des sites utiles.

C. A.

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