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Soigner en détention, c’est soigner un public spécifique, dans un environnement très particulier. Décryptage du quotidien des infirmières qui se livrent à cet exercice sans pareil dans la profession. Un dossier coordonné par Adrien Renaud à retrouver dans L’INFIRMIÈR.E de novembre. Des partages d’expériences : avec Julie Agnaou pour les prisons Paris-La Santé et Fleury-Mérogis dans l’Essonne, Nicolas, Justin, Magali et Tristan, l’équipe soignante de la maison d’arrêt de Strasbourg, et Yvan Hacherez et Marie Tricot pour le centre de détention d’Argentan.
C’est un endroit où, en général, l’on ne souhaite jamais mettre les pieds. Et pourtant, c’est le lieu de travail de milliers de blouses blanches : infirmières, bien sûr, mais aussi médecins, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes, secrétaires médicales, orthoptistes, etc. Tous sont des acteurs essentiels des soins en prison. Leur exercice professionnel ne peut qu’être affecté par le milieu extrêmement singulier dans lequel il se déroule…
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MAINTENIR LA QUALITÉ DES SOINS DERRIÈRE LES BARREAUX, UN DÉFI QUOTIDIEN
À la maison d’arrêt de Strasbourg, les soignants œuvrent pour que les détenus bénéficient, autant que possible, de soins comparables à ceux qui pourraient leur être prodigués à l’extérieur. Une activité variée, qui va de la prévention à la petite urgence, en passant par les maladies chroniques.
UNE INFIRMIÈRE-PHILOSOPHE EN PRISON
Julie Agnaou est infirmière et doctorante en philosophie à Sorbonne Université. Son domaine de recherche : les spécificités du soin en milieu carcéral. Un poste d’observation privilégié sur le travail infirmier en prison.
LA RELAXATION POUR FAIRE TOMBER LE MASQUE DE LA DÉTENTION
Au centre de détention d’Argentan, dans l’Orne, des soignants s’efforcent d’offrir des soins de relaxation partenariale aux détenus. Une méthode de relaxation innovante qu’il n’est pas aisé de mettre en œuvre, mais qui obtient, selon eux, des résultats intéressants.