Le 24 juin, le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) a examiné et rejeté un projet de décret présenté par le gouvernement sur l’encadrement de la pratique de l’IPA aux urgences. L’Ordre national des infirmiers (Oni) regrette le manque d’autonomie envisagé pour ce futur exercice.
Crise sanitaire oblige, les discussions sur les contours de la fonction d’infirmière en pratique avancée (IPA) aux urgences avaient été interrompues, avant de reprendre en début d’année pour permettre le lancement de la formation dès septembre 2021. Fruit d’un travail mené par le gouvernement et les Conseils nationaux professionnels (CNP) concernés, à savoir des IPA, des infirmières de soins généraux et des médecins urgentistes, le futur décret est une émanation du Pacte de refondation des urgences de septembre 2019. Pour l’heure, il n’a pas encore été adopté et doit passer par les différents rouages législatifs, notamment être validé par le Conseil d’État. Néanmoins, à l’issue de la séance au Haut Conseil des professions paramédicales du 24 juin, ceux qui sont dans les confidences ont déjà un bon aperçu du contenu de ce projet portant sur les futures compétences des IPA urgences. Un projet qui fait des remous chez les paramédicaux comme chez les médecins. Et s’il a fait l’unanimité, ce n’est pas pour son adoption mais bien pour son rejet.
Une pression des médecins
« Pour les patients, leur prise en charge et pour l’évolution que cette nouvelle fonction peut offrir à la profession, ce texte est important, reconnaît Patrick Chamboredon, président de l’Oni. Mais la version présentée au HCPP n’accorde pas suffisamment d’autonomie et de souplesse aux IPA urgences pour qu’elles puissent interagir simplement. » Pourt l’Ordre, le texte initial portait une réelle ambition pour la profession et pour un meilleur fonctionnement des urgences. Selon les informations recueillies par APMnews le 25 juin, parmi les modifications, il y aurait notamment l’ajout, après « dans le domaine d’intervention ‘urgences’ […], l’infirmier exerçant en pratique avancée est compétent pour prendre en charge un patient et établir des conclusions cliniques dans le cadre du parcours paramédical », de la mention « dès lors qu’un médecin de la structure de médecine d’urgence intervient à un moment de la prise en charge ».
Entre-temps, il semblerait que le gouvernement ait plié sous le poids de certains syndicats de médecins qui craignent une réduction de leur périmètre professionnel. C’est notamment le cas de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), présidée par le Dr Patrick Pelloux, qui avait dénoncé la création du métier d’IPA en novembre 2020. Patrick Chamboredon a d’ailleurs fait part de son incompréhension face à ce recul du gouvernement et aux pressions corporatistes visant à limiter le champ d’action de l’IPA urgences.
Un rôle indispensable pour l’avenir des urgences
D’autant plus que dans son rapport public annuel de 2019, la Cour des comptes pointe les dysfonctionnements ayant eu des impacts négatifs sur les patients et les personnels aux urgences, préconise la mise en place de délégations des tâches, de la pratique avancée, et soutient la nécessité d’élargir le champ de compétences des infirmières. « Les services d’urgences sont de plus en plus sollicités, et les motifs de recours aux urgences de plus en plus variés. Il convient d’adapter l’organisation de ces services en conséquence pour pallier ces problèmes de saturation, rappelle Patrick Chamboredon. Il faut donc trouver des solutions pragmatiques : les IPA aux urgences autonomes font parties de la solution et faciliteront l’accès aux soins. Ne cédons pas au corporatisme de certains et œuvrons collectivement pour une offre de soins de qualité accessible à tous et à toutes. »
Il n’en reste pas moins que « l’ensemble des représentants des professions de santé présents à ce Haut Conseil ont voté contre ces textes », énonce le Syndicat des infirmiers anesthésistes (Snia), dans un communiqué. Une « rare unanimité au sein de professions aux exercices très diversifiés est le symptôme d’une absence totale de concertation mais démontre également la faiblesse conceptuelle ainsi que l’impréparation technique et réglementaire de l’ensemble du dossier ». Un rendez-vous manqué ?
Oui, un rendez-vous manqué pour un dossier mal ficelé, crée sans concertation, au contenu hallucinant. Ces IPA formés spécifiquement à l'urgence sur 1 an auraient du maitriser bon nombre d'actes et de compétences que pourtant des médecins urgentistes peinent déjà à maitriser ! Délirant. Le texte a donc naturellement était rejeté par l'ensemble des représentants professionnels du HCPP. Ce projet négocié sur un coin de table avec des intervenants IPA aux dents longues alors qu'aucun n'avait jamais exercé en tant qu'IDE aux Urgences !!! LE CNP des médecins urgentistes s'est également désolidarisé de ce projet. Il n'y a plus que l'ONI et la présidente du CNPIPA qui poussent des cris d'orfraie alors que le HCPP nous a évité une honte nationale. Merci à nos représentants
La communication de l'ordre infirmier est troublante car elle fait croire que c'est à cause de la modif que le texte a été rejeté alors que c'est bien parce que ce projet est une ineptie que les membres du HCCP l'ont rejeté. Le syndicat des IADES l'a d'ailleurs bien expliqué.
C'est maintenant à la cour des comptes d'expliquer ce qu'il faut créer comme profession de santé ?? On rêve !! Et d'où il le sort l'ONI que la population préfèrerait se faire ausculter par un infirmier plutôt qu'un médecin ??
C'est du grand n'importe quoi ! On reste la honte des professions de santé et c'est du à nos représentants, un président de l'ONI conit dans ses certitudes et des asso IPA complètement satellisées !
Sur le principe, si cela peut améliorer la prise en charge des patients, je serai le premier preneur mais il y a 1 problème.
Déjà, pourquoi ne pas permettre à des IADE de servir de référent au sein des équipes des urgences qui disposent de compétences TRES utiles pour leurs collègues IDE et AS ?
Ah oui c'est vrai, certains médecins urgentistes qui défendent leurs pré carrés alors que les plus anciens IADE exerçaient aux urgences il y a quelques années avec une présence appréciée par les collègues, les IADE servant de référent douleur voire formateur (on le sait tous) ?
Pourquoi développer une PA alors qu"il existe déjà des infirmiers aux pratiques avancées (IADE) qui sont habilités à gérer des urgences en raison du contenu de leur formation très poussée ?
Je respecte les infirmiers travaillant aux urgences souhaitant développer des compétences, bravo à vous vraiment.....mais je pense que vous vous trompez de combat.
Si vous pensez que la mention IPA fera que vous serez mieux payés et considérés, vous vous trompez lourdement, mais alors très lourdement. Regardez ce que les IPA oncologie ont obtenu, même un pâtissier gagne le même salaire quand vous regardez la grille, sans rires.
Ah oui, menton spéciale à l'ONI, vous êtes une très belle organisation qui représentez bien le gouvernem....non pardon la profession IDE, en empêchant les démissions , les changements de carrière anticipé des plus jeunes IDE, ? Ah quelqu'un me dit à l'oreillette que les infirmiers quittent massivement les CHU pour devenir pâtissier, bergere ou encore vendeuse de produits biologiques !
Pauvres soignants. Pauvres patients. Pauvres de nous
En effet ce projet représentait un véritable danger autant pour les patients que pour les professionnels.
Contrairement à ce qui a été annoncé, Il n’y a pas eu de concertation concernant le contenu par les CNP des urgentistes, de la SFMU et de l’AMUF en dehors de celui des IPA.
Il suffit de lire le projet pour se rendre compte d’un projet mal ficelé, mal défini allant de la prise en charge de malaise au toucher rectal, à la prescription d’immobilisation, poser des voies fémorales et artère radiale, etc… avec la prétention de ne pas vouloir que le médecin intervienne
Qui interprète les radios, les ECG etc..
Je ne parle même pas du rôle au samu qui consisterait à remplacer le médecin régulateur puisque l’IPA analyserait la demande de soin programmée et apporterait la réponse adaptée à la situation donc en clair remplir les fonctions du médecin régulateur et toujours avec la prétention de refuser l’intervention du médecin.
Donc au final en retirant la première année de tronc commun en 1 an il aurait la compétence qui nécessite 10 ans de formation.
Quand on voit déjà le nombre de plainte avec des médecins cela pose question.
On voudrait les envoyer au cas pipe qu’on ne ferait pas autrement.
Il est très rare de voir l’unanimité des représentants des professionnels au HCPP. Cela n’est pas étonnant quand on voit les textes proposés.
On a besoin d'ipa, car on veut une réponse graduée aux urgences :
On a besoin de médecins urgentistes aux urgences.
On a pas besoin de médecins en pré hosp pour traiter une douleur ou une hypoglycémie, une douleur thoracique : à l'ère de la telemedecine un ecg peut être lu à distance, tout peut être prescrit à distance.
On a pas besoin de médecin pour faire une suture simple où un plâtre simple.
On a besoin de médecins en pré hosp pour intuber, gérer une détresse vitale, multi organes, situations à multiples victimes.
On a besoin de ce nouveau métier pour offrir une réponse graduée et adaptée aux urgences et en pré hospitalier.
Vous avez raison en partie
Autant je suis en accord avec vos propos que je nuancerais celui concernant le pré hospitalier.
Non, nous n’avons pas besoin d’IPA pour la réponse gradué qui existe déjà depuis de très nombreuses années avec les infirmiers ou IADE sur protocole.
Ces protocoles répondent parfaitement aux besoins concernant la partie des interventions pouvant être prisent en charge seul. Ils répondent parfaitement aux situations d’urgence en attendant un SMUR.
De plus depuis la circulaire interministérielle, le régulateur peut interrompre, poursuivre ou modifier la prise en charge.
Le pré hospitalier n’a pas besoin de professionnels autonomes surtout dans le contexte de l’urgence qui englobe de très nombreuses situations complexes qui nécessitent une analyse médicale.
Pardonnez moi mais après l’année commune de la formation d’IPA je ne vois pas comment en 1 an on pourrait remplacer une formation qui nécessite 10 ans.
Pour les gestes techniques supplémentaires, les IADE savent très bien voir mieux intuber qu’un urgentiste et de nombreuse formations permettent d’acquérir celui de mettre un dispositif osseux.
Par contre, il faudrait juste réfléchir les motifs qui pourraient être pris en charge aux urgences sans l’intervention du médecin ( sinon je ne vois pas l’intérêt).
Mais pas tomber dans le n’importe quoi qui mettrait en danger autant le patient que le professionnel IPA.
Il suffit de voir le nombre de plaintes contre les urgences pour s’en persuader.
Autant, il est souhaitable que des infirmiers travaillant aux urgences puissent recevoir des formations liées aux spécificités de leur service.
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Autant je déplore le manque de médecins aux urgences, qui constitue une véritable tragédie !
La est le véritable problème, pour preuve au moment où j écris ce message, des urgences sont fermées faute de médecins !
On remercie celles et ceux qui ont mis en place le numerus clausus, on constate aujourd'hui les conséquences des décisions rendues il y a plusieurs décennies !
Dommage que les IPA ont voulu s’affranchir de l’avis des représentants des urgentistes et cela a abouti à un rejet du projet.
La DGOS a bien essayé de désamorcer en proposant l’intervention du medecin pour toute prise en charge.
Ce qui est contraire aux principes que l’IPA doit avoir l’indépendance de ces décisions sinon cela revient à avoir des IDE protocolisé, subordonnés.
Donc la réflexion doit se concentrer sur ce que l’on peut confier entièrement aux IPA des urgences sans intervention du médecin, de gestes techniques pouvant être réalisés après consultation médicale sinon le projet n’a plus de sens et les établissements se retireront du dispositif car les médecins s’opposeront à voir leur responsabilité engagée sur des patients qu’ils n’ont pas vu d’où pas de poste IPA créé.
Se retirer d’eux pré hospitalier seul car les IADE ont déjà la formation pour le faire.
Se retirer de la régulation car hyper casse gueule et les nombreuses procédures le prouvent tous les jours meme avec des médecins formés en 10 ans.
Totalement d'accord. Là où c'est scandaleux, ce sont quelques (je l'espère une minorité) infirmiers qui veulent leur "indépendance" vis-à-vis des médecins aux urgences.
On met la charrue avant les bœufs, où sont les médecins ? y'en a pas ! Y'en a tellement pas que des urgences ferment bordel, avec en comité d'accueil 1 IDE & 1 AS ! Ouah, ca c'est un système de santé performant !
Qui prend la décision médicale ? L'IPA avec une année de formation en l'absence de médecins ? hors de question qu'un IPA me touche dans ces conditions, déjà quand on voit les erreurs commises par des médecins ayant un cursus de formation complet.
On manque de médecins dans les services, pas seulement aux urgences. Un infirmier ne SERA jamais médecin, que certains IPA en soient conscients, votre formation n'a RIEN à voir avec un cursus médical.
Un conseil, si ce jour devait arriver, si on autorise les IPA à exécuter librement des actes médicaux, prenez une protection juridique et faites copain avec des avocats spécialisés en droit de la santé quand on voit ce que les médecins se prennent en terme de procès.
Je suis 100% pour la formation continue des IDE, à condition qu'elle soit strictement encadrée, comme c'est le cas pour les IADE, et en bonne intelligence (relation IADE/médecins anesthésistes)
Déjà qu'on trouve une solution avec un grand S sur la pénurie de médecins et on parlera du reste, utiliser les IPA comme un cache-misère à la pénurie de médecins, c'est digne d'un système de santé de pays sous-développés et je pèse mes mots.
Quand je vois le manque de médecins, le manque d'Aides-soignants, j'ai pas l'impression que la MEP des IPA urgences soit la priorité absolue, mais alors, vraiment pas !
On est dans le corporatisme pur, continuons, comme ça, notre système de santé sera totalement une poubelle, au sens propre et figuré. (elles sont spacieuses, les blouses en sac poubelle !)
Bonjour à tous les IADE et les Médecins lu ci-dessus !
Preuve en est que vous ne travaillez pas dans les services d’urgences ou que vous n’avez pas la bonne vision de ce que pourrait être un IPA dans un service d’urgence.
Je ne sais pas de comment le décret cherche à se construire autour de cette future profession mais je sais quels sont les besoins de mon service.
A l’heure où les médecins urgentistes se font rare, nous avons dans notre service un médecin posté à l’accueil pour anticiper les bilans biologiques et les imageries des patients pendant leur attente avant PEC bien souvent supérieur à 3/4 heures ! Pouvez-vous m’expliquer en quoi un IPA ne serait pas plus indiqué pour anticiper ces actes ?
De plus, si vous travailler dans un service d’urgence (mais j’en doute) vous n’êtes pas sans voir l’augmentation massive des patients adressés par les spécialistes du chu où se trouve votre SAU pour de simples bilans infectieux et de la recherche de lit. Tant de perte de temps pour l’urgentiste qui se retrouve à simplement rechercher des lits d’hospitalisation et à faire relais auprès des spécialistes qui connaissent déjà leur patient.
L’IPA pourrait être une énorme plus-value dans la prise en charge de ces patients chroniques avec pathologie identifiées en établissant d’un parcours de soin auprès du spécialiste en question.
Vous avez raison, l’IADE est mieux indiqué à intuber ou à équiper le patient. Mais ça se saurait si l’encombrement des urgences était lié au délais d’intubation des patients…
Vous avez raison, une IBODE est mieux indiquée à suturer qu’un IPA. Faites moi penser à l’appeler la prochaine fois que j’ai un patient qui s’est coupé le doigt au couteau et qui attends depuis 5 heures qu’on lui fasse 2 points de sutures.
Ce débat n’a vraiment pas aucun sens et n’est pas tourné autour des bons objectifs et le problème c’est qu’on ne donne pas la parole aux bonnes personnes.
Bien à vous, un futur IPA de médecine d’urgence (qui ne cherche pas à remplacer l’urgentiste)
Nos propos vous gênent et vous faite des raccourcis en faisant croire que beaucoup sont contre les IPA aux urgences. Pas du tout mais pas pour faire n’importe quoi qui met en danger autant les patient que l’IPA.
Désolé mais sachez que j’ai travaillé 5 ans aux urgences et ma pratique extra hospitalière fait que je suis toujours en rapport avec les urgences.
Bien sûr la place de l’IPA sera un gain de temps si précieux des médecins urgentistes.
Prescrire à l’accueil des urgences est déjà actée avec les protocoles de coopération.
Suturer ne pose pas de problème, je dirais même que j’irais au delà du projet à partir du moment où cela a été évalué par l’urgentiste. Chercher u e place dans l’hôpital peut très bien se faire aussi ( avant c’était les IDE des urgences qui le faisaient ) etc …
Mais prendre en charge un malaise sans signe de gravité est un piège dont l’IPA payera les conséquences ( ACR en sortant de l’hôpital sur une femme ayant eu un malaise sans gravité. spécialisé en sémiologie et diagnostic différentiel en 1 an de formation) . Prescrire de la gypso sans radio, mettre en place u e artère radiale ou poser une fémoral, mettre un dispositif supra glottiques ( ou vont elles acquérir la maîtrise de ces gestes techniques)
Réaliser un toucher rectal.
Modifier des prescriptions pour les cardio, insuffisant rénaux, etc..
Il y a une différence entre chercher à gagner du temps médical en permettant à des professionnels formés de réaliser certaines tâches et vouloir en 1 an ( on retire la première année de tronc commun) former des professionnels dans des missions qui demandent 10 ans de formation.
Je comprends que vous souhaitez évoluer dans votre exercice mais attention à certaines prétentions qui risquent de vous coûter très chers en terme de responsabilité.
Je risque effectivement de ne pas être au chômage.
Je souscris en partie sur l'argument relatif au gain de temps (théorique pour le moment) de l'IPA en urgence. Je note néanmoins que mes arguments concernant la pénurie médicale ne semble pas vous faire réagir, c'est assez troublant de mon point de vue.
Encore une fois, Monsieur, il ne s'agit pas dans critiquer votre démarche de formation continue qui est plus que louable. Néanmoins, L'Ancien vous a communiqué d'excellents arguments...pour ma part, ce que je sais, restons sur du factuel
- 1°. Un accroissement des procédures des patients contre les professionnels de santé, notamment les médecins, et dans une moindre mesure, les infirmiers.
- 2°. Une pénurie de médecins, notamment aux urgences.
- 3°. Un accroissement de la fréquentation aux urgences + une baisse du nombre de lits, c'est vrai, irréfragable.
Autant dire, une situation très critique, qui peut aller dans votre sens à savoir accroître les missions des IDE aux urgences compte tenu de la situation sur le terrain, et surtout dans l'intérêt du patient.
Maintenant, l'Ancien vous a donné des faits précis, aurez-vous tous les outils + compétences et surtout la formation réelle pour gérer les tâches qu'on risque de vous demander ?
Honnêtement, j'en arrive même face à ce constat à ne pas vous envier une seule seconde. Je vous conseille fortement de rencontrer des juristes (avocats spécialisés, juristes en droit de la santé, experts en droit de la santé souvent des médecins qui ont un bagage juridique & qui ont pour certains travaillés aux urgences) pour prendre de la hauteur et surtout conscience des conséquences des responsabilités qu'on va vous confier.
Comme le dit très bien L'Ancien "attention à certaines prétentions qui risquent de vous coûter très cher en terme de responsabilité "
Personnellement, si je constatais une défaillance voire un abime entre le contenu de la formation (un audit sur la qualité des formations type IPA me semble nécessaire à ce titre afin de voir quels sont les axes de progression) et les missions du terrain, honnêtement, je partirai en courant sans le moindre regret !
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