L’INSERM S’ATTAQUE AUX FAKE NEWS EN SANTÉ

« Un smoothie carotte peut remplacer votre crème solaire ? », « votre smartphone peut faire fuir les moustiques ? », « on peut devenir centenaire en buvant 4 cafés par jour ? », « les myrtilles sont le meilleur remède contre les migraines », « les hommes ont un plus gros cerveau que les femmes ? ». Face à ces informations, vous pouvez maintenant soit les répéter au bureau, à vos enfants, sur les réseaux sociaux ou à la machine à café, ou alors les vérifier, comme le suggère l’Inserm, sur Canal Détox, quand la science défait les fake news santé.

Avec sa nouvelle campagne de lutte contre les fake news, diffusée à travers 5 grandes affiches thématiques dans les métros, gares, pharmacies et dans plusieurs journaux nationaux, l’Inserm entend interpeller le grand public en diffusant une information le surprenant puis en l’invitant à flasher un QR code renvoyant à des textes vérifiés sur son site Internet. Il espère ainsi sensibiliser la population à l’importance de s’informer auprès de sources scientifiques vérifiées, notamment les siennes.

UTILISER LES MÊMES ARMES

Cette démarche est d’autant plus importante à l’heure des réseaux sociaux, sur lesquels les fausses informations sont largement diffusées, offrant des solutions parfois simplistes à certains problèmes ou inquiétudes dans le domaine de la santé. L’Inserm a choisi d’y répondre en utilisant les mêmes codes, à travers la promotion de son label Canal Détox, destiné à valoriser la parole scientifique. Sur cette chaîne, l'Inserm diffuse des vidéos au format court ainsi que des textes visant à décoder l’actualité et à vérifier les informations qui circulent dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.

« En santé, encore plus que dans d’autres domaines, les fausses informations se disséminent à vitesse grand V, rappelle le Pr Didier Samuel, président-directeur général de l’Inserm.  Il est alors important que l’Inserm, en tant que premier organisme national de recherche en santé, aide les citoyens à faire le tri entre ce qu’ils peuvent croire – car fondé sur des bases scientifiques solides, et ce qui peut être dangereux pour leur santé. L’Inserm fait le choix d’aller au-devant des citoyens, directement dans leurs lieux de vie, avec des messages simples et impactants, et surtout utiles à leur santé. »

Laure Martin