L’ordre des kinés sous le feu des critiques | Espace Infirmier
 
11/03/2008

L’ordre des kinés sous le feu des critiques

Entre 200 et 250 kinés se sont rassemblés le 11 mars devant le ministère de la Santé pour protester contre la cotisation à leur ordre professionnel, a constaté sur place L’Infirmière magazine.

Les syndicats CGT, CFDT, FO et Sud ont distribué des tracts contre « le retour sous les ordres », appelant les masseurs kinésithérapeutes, pédicures podologues et infirmières à « boycotter les élections de l’ordre » et à participer à une assemblée générale, mardi 19 mars à l’amphi Lapersonne de l’Hôtel Dieu.

Lorsque le décret officialisant l’ordre des kinés a été publié, en octobre 2006, il répondait à une vraie demande exprimée par la profession, qui compte environ trois quarts de libéraux, note Philippe Poirier, kinésithérapeute à l’hôpital Corentin-Celton (AP-HP). « Lors des élections, il y avait assez de candidats, mais beaucoup de salariés n’ont pas pu voter parce qu’ils n’étaient pas inscrits sur les listes Adeli de leur département », se souvient-il.

Plusieurs manifestants ont dit n’avoir pas participé au vote en 2006. Certains se sont exprimés en accord avec le principe de l’ordre, notant qu’ils manifestaient contre l’ « exécution pitoyable » de la loi et contre le montant de la cotisation.

Pour 2008, la cotisation exigée est de 280 euros pour un kiné libéral, 200 euros pour un cadre et 130 euros pour les autres. « Il faut aussi payer la cotisation de l’année 2007 », relève Philippe Poirier.

En 2007, première année de fonctionnement de l’ordre, la cotisation n’avait pas été réclamée.

A.L.G.

À découvrir

Toutes nos formations pour les professionnels de santé.

- Gestes & soins d'urgence
- Douleurs
- Management
- Droit & éthique
- SST
- Santé mentale & handicap


Télécharger le catalogue
Feuilleter le catalogue