La Chine a besoin de sang de rhésus négatif | Espace Infirmier
 
07/12/2007

La Chine a besoin de sang de rhésus négatif

À l’approche des Jeux Olympiques de Pékin, la Croix-Rouge les autorités chinoises incitent les rares personnes de rhésus négatif à donner leur sang.

Les autorités de Pékin et la Croix-Rouge ont lancé une campagne pour inciter les Chinois de rhésus négatif à donner leur sang, dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de 2008, a indiqué l’agence officielle Chine nouvelle.

Une affiche géante a été placardée sur la façade d’un centre de collecte à Pékin : « Préparer le sang pour les Jeux olympiques et gagner la gloire du pays. »

Les Chinois ne sont que trois sur mille à avoir un rhésus négatif, cinquante fois moins que les Américains et les Européens. Ce groupe sanguin est surnommé « sang de panda », en raison de sa rareté et de sa valeur, rapporte l’édition en ligne du Quotidien du peuple du 6 décembre.

Le don du sang n’est pas une habitude en Chine, notamment pour des raisons culturelles. Par ailleurs, dans le milieu des années 1990, des collectes de sang étaient souvent effectuées sans contrôle médical, provoquant une épidémie de sida, sur laquelle les autorités sont accusées d’avoir manqué de transparence.

Depuis, le gouvernement a mis en place une politique pour mettre fin aux collectes de sang non sécurisées, notamment dans la province du Hunan, où elles étaient monnaie courante, selon un rapport établi par l’ambassade américaine à Pékin.

Plus de 1,5 millions de Chinois seraient contaminées par le virus du sida, selon des experts. L’agence Chine nouvelle avance le chiffre de 850 000 personnes, tandis que le ministère chinois de la Santé ne parle que de 30 736 séropositifs.

A.L.G.

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