07/12/2007
La HAS va certifier les sites Internet médicaux fiables
La Haute autorité de santé dressera la liste des sites labellisés par le HONcode.
« À l’Ifsi, les étudiants ne savent pas, pour la plupart, se servir du web, et collectent les contenus tels qu’ils viennent, sans se soucier ni de la qualité de l’information ni des sources. » Ainsi témoignait une étudiante dans la rubrique éthique de L’Infirmière magazine n° 228.
Ce constat lapidaire, partagé par de nombreux formateurs, traduit l’impérieuse nécessité de distinguer le bon grain de l’ivraie dans la masse d’informations offertes par Internet.
Afin d’aider l’internaute à identifier les sites dignes de confiance, la Haute autorité de santé vient de présenter une démarche de certification des sites, conduite en collaboration avec la fondation suisse Health on the Net (HON).
En 1996, la fondation avait en effet créé le HONcode, accréditation destinée à garantir une information fiable et crédible. 5 706 sites issus de 72 pays en bénéficient à ce jour. En France, l’Association de recherche en soins infirmiers (Arsi) s’est ainsi vu conférer le précieux label en mars 2007.
La Haute autorité de santé (HAS) et la fondation HON ont conclu une convention de collaboration sur trois ans. La certification, assurée par HON, porte sur le respect de huit principes, directement inspirés du HONcode.
Elle repose d’abord sur les principes d’autorité (indication de la qualité des rédacteurs), de complémentarité (ne pas se substituer à la relation entre le patient et le professionnel de santé), de confidentialité (respect du secret médical) et d’attribution (citation des sources et datation des pages santé). Signalons ensuite les critères de justification (argumenter toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements), de professionnalisme (rendre l’information la plus accessible possible, identifier le webmestre et fournir une adresse de contact), de transparence (présenter les sources de financement) et d’honnêteté (séparer la politique publicitaire de l’approche éditoriale).
Ce dernier critère risque d’être plus difficilement satisfait dans le cas de sites marchands, habilités à recevoir le label, dixit Celia Boyer, directrice de HON, pour peu que « le volet information soit bien séparé de l’activité commerciale ».
La certification sera attribuée pour une durée d’un an et le respect des critères sera vérifié régulièrement.
La liste des sites français bénéficiant du label HON figurera sur l’une des pages Internet de la HAS, mise à jour tous les trois mois.
A.T. (Avec APM)
Ce constat lapidaire, partagé par de nombreux formateurs, traduit l’impérieuse nécessité de distinguer le bon grain de l’ivraie dans la masse d’informations offertes par Internet.
Afin d’aider l’internaute à identifier les sites dignes de confiance, la Haute autorité de santé vient de présenter une démarche de certification des sites, conduite en collaboration avec la fondation suisse Health on the Net (HON).
En 1996, la fondation avait en effet créé le HONcode, accréditation destinée à garantir une information fiable et crédible. 5 706 sites issus de 72 pays en bénéficient à ce jour. En France, l’Association de recherche en soins infirmiers (Arsi) s’est ainsi vu conférer le précieux label en mars 2007.
La Haute autorité de santé (HAS) et la fondation HON ont conclu une convention de collaboration sur trois ans. La certification, assurée par HON, porte sur le respect de huit principes, directement inspirés du HONcode.
Elle repose d’abord sur les principes d’autorité (indication de la qualité des rédacteurs), de complémentarité (ne pas se substituer à la relation entre le patient et le professionnel de santé), de confidentialité (respect du secret médical) et d’attribution (citation des sources et datation des pages santé). Signalons ensuite les critères de justification (argumenter toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements), de professionnalisme (rendre l’information la plus accessible possible, identifier le webmestre et fournir une adresse de contact), de transparence (présenter les sources de financement) et d’honnêteté (séparer la politique publicitaire de l’approche éditoriale).
Ce dernier critère risque d’être plus difficilement satisfait dans le cas de sites marchands, habilités à recevoir le label, dixit Celia Boyer, directrice de HON, pour peu que « le volet information soit bien séparé de l’activité commerciale ».
La certification sera attribuée pour une durée d’un an et le respect des critères sera vérifié régulièrement.
La liste des sites français bénéficiant du label HON figurera sur l’une des pages Internet de la HAS, mise à jour tous les trois mois.
A.T. (Avec APM)
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