03/07/2008
Le CIRC déclare les politiques anti-tabac efficaces pour la santé
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) organisme dépendant de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et composé d’experts a examiné plus de 900 rapports en provenance de gouvernements qui mènent la lutte anti-tabac. Le groupe de travail de 17 scientifiques venant de 9 pays réunis à Lyon a présenté ses conclusions sur l’impact des politiques de lutte contre le tabagisme.
Ces dernières feraient baisser la consommation de tabac chez les jeunes, diminuent le tabagisme passif domestique et professionnel et entraînent une réduction de la morbidité cardiaque. La fréquentation des bars et restaurants n’aurait pas baissé pour autant. Le Docteur John Pierce de l’Université de Californie à San Diego (USA) et le Docteur Maria Leon de l’équipe Tabac et cancer du Circ ont rédigé un rapport spécial qui paraîtra en ligne dans The Lancet Oncology en juillet.
En ce qui concerne le lien de causalité entre politique anti-tabac et baisse des cancers du poumon, il ne peut être mis en évidence pour l’instant. Il faut 20 ans en moyenne pour que l’exposition à la fumée de cigarette se traduise par un cancer.
Le docteur Peter Boyle, directeur du Circ a déclaré que "le tabagisme est la première cause évitable de décès par maladie chronique dans les pays à ressources élevées". Le Circ a pour mission de rechercher les causes de cancer pour ensuite trouver des stratégies de prévention. Les axes de recherche du centre sont l’épidémiologie, le rapport entre le cancer de l’homme et son environnement et la formation des chercheurs.
Le tabac à chiquer et à priser augmenterait aussi les risques de cancer, en particulier au niveau de la cavité buccale. Les chercheurs du Circ déclarent que les données venant de Norvège ou Suède ne montrent pas de risque supplémentaire contrairement à celles des Etats-Unis. La composition du tabac diffère entre ces pays. En Asie, la moitié des cancers de la cavité buccale serait due à la consommation de tabac non fumé dont la composition comprend une trentaine de substances cancérigènes.
C.H. (avec APM)
Ces dernières feraient baisser la consommation de tabac chez les jeunes, diminuent le tabagisme passif domestique et professionnel et entraînent une réduction de la morbidité cardiaque. La fréquentation des bars et restaurants n’aurait pas baissé pour autant. Le Docteur John Pierce de l’Université de Californie à San Diego (USA) et le Docteur Maria Leon de l’équipe Tabac et cancer du Circ ont rédigé un rapport spécial qui paraîtra en ligne dans The Lancet Oncology en juillet.
En ce qui concerne le lien de causalité entre politique anti-tabac et baisse des cancers du poumon, il ne peut être mis en évidence pour l’instant. Il faut 20 ans en moyenne pour que l’exposition à la fumée de cigarette se traduise par un cancer.
Le docteur Peter Boyle, directeur du Circ a déclaré que "le tabagisme est la première cause évitable de décès par maladie chronique dans les pays à ressources élevées". Le Circ a pour mission de rechercher les causes de cancer pour ensuite trouver des stratégies de prévention. Les axes de recherche du centre sont l’épidémiologie, le rapport entre le cancer de l’homme et son environnement et la formation des chercheurs.
Le tabac à chiquer et à priser augmenterait aussi les risques de cancer, en particulier au niveau de la cavité buccale. Les chercheurs du Circ déclarent que les données venant de Norvège ou Suède ne montrent pas de risque supplémentaire contrairement à celles des Etats-Unis. La composition du tabac diffère entre ces pays. En Asie, la moitié des cancers de la cavité buccale serait due à la consommation de tabac non fumé dont la composition comprend une trentaine de substances cancérigènes.
C.H. (avec APM)
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