Le secteur privé en mal de reconnaissance

18/01/2013

Le secteur privé en mal de reconnaissance

Lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux, la Fédération de l’hospitalisation privée a revendiqué sa place dans le système de santé.

Les établissements de santé privés, malgré un dernier trimestre 2012 difficile, ont décidé d’inscrire 2013 sous le signe de l’optimisme.

Comme l’a rappelé Jean-Loup Durousset, président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), lors de la cérémonie des vœux le 16 janvier, le secteur privé revendique sa place et son rôle au sein de la famille du soin, au même titre que ses « frères » associatif et public. Ce qui n’a pas été ressenti comme tel lors des récents débats avec les pouvoirs publics au sujet du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ou du gel des tarifs hospitaliers, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013.

Réhabiliter le SSR

Réhabiliter les soins de suite et de réadaptation (SSR) a été le premier vœu de Gabriel Bossy, président du syndicat des SSR de la FHP. Le SSR ne peut être considéré comme le sous-traitant des autres disciplines ; il s’inscrit complètement dans le parcours de soins du patient. Il est même un maillon clé dans la gestion des risques, puisque c’est de la qualité de ses prestations que vont dépendre notamment les éventuelles hospitalisations futures et leurs conséquences humaines et matérielles.
 
Les cliniques tiennent à jouer leur rôle dans la prise en charge des patients psychiatriques, a souligné Alain Nicolet. Ce dernier en a appelé à la sagesse et à la négociation pour poursuivre le travail de mise en réseau entre public et privé, qui a déjà fait ses preuves pour assurer la continuité des soins.
 
Huit millions de patients
 
Lamine Gharbi, président de la branche MCO (médecine, chirurgie, obstrétrique) a souhaité de la reconnaissance, de la légitimité et de la transparence pour le secteur. Huit millions de patients choisissent de se soigner dans les établissements privés, dont 2 millions dans les quelque 130 services d’urgence. Le secteur concentre 20% des hospitalisations en psychiatrie et un accouchement sur quatre. Et, ne l'oublions pas, près de 52 000 infirmières y travaillent.
 
Texte et photo: Sylvie Gervaise

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