Le syndicat national des professionnels infirmiers (CFE-CGC), a déposé un préavis de grève pour protester contre le non-paiement de leurs heures supplémentaires.
Alors que Roselyne Bachelot ouvrait le 7 janvier les négociations sur la liquidation du stock de congés à l’hôpital, le SNPI a haussé le ton en appelant les infirmières à la grève pour la journée du 24 janvier.
« Nous demandons le paiement des heures supplémentaires pour les infirmières qui le souhaitent, avec une majoration de 25%, comme dans le privé, insiste Thierry Amouroux, président du SNPI, dans l’édition du 7 janvier du quotidien Libération. C’est, pour lui, « la seule façon de rendre ce métier plus attractif et ainsi d'endiguer la pénurie de personnel ».
Le SNPI a également ouvert une pétition, à télécharger sur son site Internet, pour réclamer une revalorisation de la profession infirmière. Le texte se réfère au mouvement social de 1988, qui avait vu plusieurs dizaines de milliers d’infirmières défiler dans les rues de Paris.
« Lors du mouvement infirmier de 1988, les revendications portaient sur la reconnaissance de notre d’identité professionnelle, la revalorisation de nos salaires, et l’équivalence universitaire à bac + 3. Vingt ans après, la situation n’a guère évolué », estime le syndicat.
A.L.G.
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