Jérôme Kern
Les pansements sont une composante essentielle de la prise en charge des plaies, qu’elles soient aigües ou chroniques. Face à une offre pléthorique, un marché en perpétuelle évolution et une réglementation toujours plus contraignante, comment opérer le bon choix ? Jérôme Kern nous l'explique dans L'INFIRMIÈR.E de septembre.
Jérôme Kern, infirmier libéral à Mandelieu (06), titulaire d’un DU Plaies et Cicatrisations et formateur, nous guide à travers les arcanes du pansement : « pendant longtemps, le choix du pansement était guidé par la Liste des produits et prestations (LPP) qui consigne notamment l’ensemble des dispositifs médicaux, relate l’infirmier. Mais ces dernières années, on raisonne plutôt de façon clinique, en analysant à quel type de plaie on s’adresse ».
Aussi, convient-il de se poser les questions suivantes :
DE QUEL TYPE DE PLAIE S’AGIT-IL ?
Aigüe, c’est une plaie qui résulte d’un événement traumatique ou chirurgical : typiquement, les cas de brûlure, morsure, dermabrasion, gelure, greffe, plaie chirurgicale. Elle progresse généralement à travers le processus classique de cicatrisation, de l’inflammation jusqu’au remodelage.
Chronique, c’est une plaie dont le temps de cicatrisation est allongé, au-delà de 4 à 6 semaines : elle concerne les ulcères de jambe, les escarres, les plaies du diabétique et les moignons d’amputation. Généralement, la présence d’une pathologie associée freine la cicatrisation et rend la plaie chronique...
À QUEL STADE DE CICATRISATION SE TROUVE LA PLAIE ? ...
S’AGIT-IL D’UNE PLAIE INFECTÉE OU NON ? ...
LA PLAIE EST-ELLE EXSUDATIVE ? ...
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