MESURES TRANSITOIRES AU BLOC OPÉRATOIRE

Le décret paru au Journal officiel du 24 octobre 2024 détaillait la mise en œuvre des mesures transitoires concernant l’exercice des infirmières non-infirmières de bloc opératoire (Ibode), mais qui y exerce. Depuis cette date, les infirmières non Ibode peuvent réaliser l’ensemble des actes exclusifs des Ibode dès lors qu’elles peuvent justifier d’un an d’exercice en bloc opératoire en équivalent temps plein au cours des trois dernières années et avoir suivi une courte formation. 
Pour bénéficier de cette possibilité, l’infirmière doit déposer un dossier complet au préfet de région, qui lui délivre une autorisation temporaire d’un an, le temps de s’inscrire à une session de formation complémentaire financée par son employeur public ou privé, et organisée par les écoles d’Ibode.

UNE FORMATION EN 4 BLOCS
C’est justement cette formation que détaille l’arrêté publié au Journal officiel le 21 janvier. D’une durée de 21 heures, elle peut être réalisée en présentiel ou en classe virtuelle.
Elle porte sur le cadre juridique de la réglementation (2 heures), la sensibilisation à la gestion des risques génériques et associés en particulier aux actes et activités infirmiers de bloc opératoire (5 heures), les risques liés à la mise en œuvre et à la réalisation des actes et activités visés, notamment dans le cadre de l'assistance de chirurgie (8 heures), le risque infectieux associé aux actes et activités réalisés, notamment dans le cadre de l'assistance de chirurgie (6 heures).
Pour les infirmières qui disposent déjà de l’autorisation définitive d’exercer au sein des blocs opératoires dans le cadre des mesures transitoires de 2019, dont les textes ont été abrogés, la formation, en distanciel, est uniquement de 4 heures. Après avoir suivi la formation, l’infirmière disposera d’une autorisation définitive.

Pour rappel, ces mesures transitoires courent jusqu’en 2031. Passée cette date, pour exercer au bloc, les infirmières devront donc soit avoir bénéficié des mesures transitoires, soit avoir suivi la formation Ibode.

Laure Martin