01/02/2008

Nouveau dérapage des dépenses de l’assurance maladie

Mauvaise année pour la consommation de soins. L’assurance maladie a renoué en 2007 avec les dérapages de 2001-2002.

Mauvaise année pour la consommation de soins. Après quatre années au cours desquelles l’objectif des dépenses remboursements votées par le parlement auront été presque respectées, l’assurance maladie a renoué en 2007 avec les dérapages de 2001-2002.

A l’automne 2006, le gouvernement Villepin avait fixé un objectif difficilement tenable, à savoir des dépenses devant progresser de 2,6 %, dont 1,1 % pour les soins de ville. Le comité d’alerte a imposé, l’été 2007, un plan d’économie tant l’écart avec la réalité devenant évident. Mais cela n’a pas suffi. Les dépenses de ville du régime général ont bondi, selon la CNAMTS, de 4,9 % en 2007.

Cette accélération marque d’abord l’échec de la politique de baisse des prix des médicaments imposée en 2006, les plus chers restant très prescrits (anticancéreux par exemple).

La croissance des dépenses de médicaments a  atteint 4,5 % l’an dernier, alors que le gouvernement avait tablé sur un recul de 3 %. Idem pour les dispositifs médicaux (+10,9 %) et les actes facturés par les infirmières libérales (+ 9 %).

Les bons élèves sont les médecins et les dentistes, dont les honoraires ont augmenté de 2,9 %, contre 4,9% en 2006.

Le nombre de consultations et de visites des généralistes a baissé de 1,7 %.

Enfin, les mesures de redressement des comptes de l’assurance maladie décidées à l’été ont produit des effets dès septembre 2007, notamment sur l’imagerie (+11,6 % sur les scanners à la fin août mais -0,2 % sur les quatre derniers mois) et la biologie (+1,9 % à fin août, -0,9 % sur les quatre derniers mois).

BF (avec APM)

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