La première phase regroupait des patients, des élus et des professionnels de santé. Elle était consacrée à l’organisation de la médecine générale (définition du premier recours et de ses acteurs, évolution des formations professionnelles initiales, organisation de l’offre de soins sur le territoire). La restitution des travaux a eu lieu le 8 février dernier.
La seconde phase doit permettre de définir, selon Annie Podeur, directrice de la Dhos,
« l’offre de soins de premier recours, une organisation des soins territoriaux ainsi qu’un cahier des charges pour les maisons de santé pluridisciplinaires ». Trois sous-groupes ont été constitués.
Le premier rassemble les métiers de la rééducation : orthoptistes, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, pédicures-podologues, audio-prothésistes.
Le second regroupe les infirmières, pharmaciens, biologistes, transporteurs sanitaires et chirurgiens-dentistes.
Le troisième concerne les sages-femmes et les médecins spécialistes de premier recours (pédiatres, gynécologues, psychiatres, ophtalmologues.
Ces différents professionnels de santé se réuniront une douzaine de fois d’ici fin mars. La réunion de synthèse des deux phases est programmée le 9 avril prochain.
Elle servira de point de départ dans la préparation du projet de loi de modernisation de la santé qui doit être discutée cet été.
C.H.