26/02/2008
Plusieurs mouvements envisagés à la tête de CHU
Plusieurs mouvements doivent ou pourraient avoir lieu dans les semaines qui viennent à la tête de centres hospitalo-universitaires (CHU).
Parmi ces départs, ceux de Benoît Péricard du CHU de Nancy et de Louis Rolland du CHU de Brest semblent acquis, tandis que ceux du directeur général de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), Guy Vallet, et du directeur général du CHU de Besançon, Gérard Decour, ne sont pas confirmés par les intéressés.
Benoît Péricard, directeur général du CHU de Nancy, va quitter l'établissement le 31 mars prochain pour rejoindre le cabinet conseil KPMG où il créera un département santé.
Son successeur qui pourrait être choisi parmi d'autres directeurs généraux actuels, doit être nommé par un décret du Premier ministre, rappelle-t-on.
Le directeur général du CHU de Brest, Louis Rolland, doit également quitter ses fonctions.
Louis Rolland indique que son mandat à la tête du CHU se termine en mars mais que la date de son départ sera fixée en fonction du nouveau poste qu'il prendra.
« Bouger ». Louis Rolland, 61 ans, qui dirige le CHU de Brest depuis 1993, précise que son mouvement est lié à la volonté de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et la sienne de « bouger », et non pas à des problèmes de gestion.
Le CHU de Brest a enregistré fin 2007 un déficit de 5,7 millions d'euros, représentant 1,5% de ses charges.
Il dispose d'un plan de provisions « très bien doté » qui lui permet d'avoir une bonne capacité d'autofinancement, souligne son responsable.
Équilibre. Le CHU a mis en œuvre un plan de retour à l'équilibre qui est appliqué avec les responsables des pôles et vise à réaliser deux millions d'euros d'économies en 2008 pour parvenir à un déficit maximum de 3,5 millions en fin d'année.
Les deux autres directeurs généraux, qui sont, selon des sources compétentes, susceptibles de quitter leur établissement actuel, ne confirment pas leur départ.
Le DG de l'AP-HM, Guy Vallet, a indiqué le 25 février qu'il n'avait aucun commentaire à faire sur cette éventualité.
De source proche du dossier, on précise que rien ne se fera de toute façon avant la fin de la période électorale même si un point de chute aurait déjà été trouvé à Guy Vallet et que le point de vue du maire de Marseille sera pris en compte, tout comme d'ailleurs dans les autres villes concernées par des départs de directeurs généraux.
Le directeur général du CHU de Besançon, Gérard Decour, âgé de 61 ans, pourrait également voir son mandat non renouvelé début mars.
L'intéressé indique qu'il n'a reçu « aucune information » du ministère de la santé sur un « éventuel non-renouvellement ».
« J'ai demandé de rester au CHU dans la mesure où un projet d'établissement vient d'être voté », explique-t-il.
Il précise par ailleurs que le CHU de Besançon a terminé 2007 avec un déficit « très faible », représentant environ 0,5% du total des charges.
(Avec APM)
Benoît Péricard, directeur général du CHU de Nancy, va quitter l'établissement le 31 mars prochain pour rejoindre le cabinet conseil KPMG où il créera un département santé.
Son successeur qui pourrait être choisi parmi d'autres directeurs généraux actuels, doit être nommé par un décret du Premier ministre, rappelle-t-on.
Le directeur général du CHU de Brest, Louis Rolland, doit également quitter ses fonctions.
Louis Rolland indique que son mandat à la tête du CHU se termine en mars mais que la date de son départ sera fixée en fonction du nouveau poste qu'il prendra.
« Bouger ». Louis Rolland, 61 ans, qui dirige le CHU de Brest depuis 1993, précise que son mouvement est lié à la volonté de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et la sienne de « bouger », et non pas à des problèmes de gestion.
Le CHU de Brest a enregistré fin 2007 un déficit de 5,7 millions d'euros, représentant 1,5% de ses charges.
Il dispose d'un plan de provisions « très bien doté » qui lui permet d'avoir une bonne capacité d'autofinancement, souligne son responsable.
Équilibre. Le CHU a mis en œuvre un plan de retour à l'équilibre qui est appliqué avec les responsables des pôles et vise à réaliser deux millions d'euros d'économies en 2008 pour parvenir à un déficit maximum de 3,5 millions en fin d'année.
Les deux autres directeurs généraux, qui sont, selon des sources compétentes, susceptibles de quitter leur établissement actuel, ne confirment pas leur départ.
Le DG de l'AP-HM, Guy Vallet, a indiqué le 25 février qu'il n'avait aucun commentaire à faire sur cette éventualité.
De source proche du dossier, on précise que rien ne se fera de toute façon avant la fin de la période électorale même si un point de chute aurait déjà été trouvé à Guy Vallet et que le point de vue du maire de Marseille sera pris en compte, tout comme d'ailleurs dans les autres villes concernées par des départs de directeurs généraux.
Le directeur général du CHU de Besançon, Gérard Decour, âgé de 61 ans, pourrait également voir son mandat non renouvelé début mars.
L'intéressé indique qu'il n'a reçu « aucune information » du ministère de la santé sur un « éventuel non-renouvellement ».
« J'ai demandé de rester au CHU dans la mesure où un projet d'établissement vient d'être voté », explique-t-il.
Il précise par ailleurs que le CHU de Besançon a terminé 2007 avec un déficit « très faible », représentant environ 0,5% du total des charges.
(Avec APM)
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