Alors que l’AFDS et l’ANCIM se sont accordées pour donner leurs orientations souhaitées sur la refonte du métier d’infirmière, de nombreuses associations sont également force de propositions dans ce dossier très important pour notre profession socle.
Autour de Madame Christine AMIRATTI dont la mission transversale est d’accompagner les différents partenaires, au nom des deux ministères, celui de la santé et celui de l’enseignement supérieur, des axes de travail sont déjà posés.
Un cadre conventionnel finalisé au début de l’été proposant de s’appuyer sur la modélisation des infirmières de bloc opératoire diplômées d’Etat, pour toutes les professions paramédicales.
Une diplomation et une ingénierie pédagogique, sous la responsabilité des instituts de formation sans une intégration organique par l’université (chacun reste dans ces propres organisations). Le maillage territorial et les conseils régionaux seront conservés.
Un grade licence qui permettrait ensuite d’accéder à un master sous autorisation de l’université, à l’instar des autres professions en y incluant réellement le droit des étudiants en soins infirmiers à l’identique de ceux des autres étudiants.
Une refonte de l’ingénierie de formation avec une approche par compétences.
Une réflexion sur le statut des formateurs et des directeurs mono-appartenant dans un souci d’interdisciplinarité.
Pour autant, la feuille de route portant sur la réingénierie et la formation du métier infirmier ne sera annoncée que début 2024, pour une mise en place en septembre 2024, avait annoncé Aurélien Rousseau lorsqu’il était ministre de la Santé.
Sa remplaçante depuis le 20 décembre 2023, Agnès Firmin Le Bodo avait annoncé qu’elle « continuerai de poursuivre le travail engagé aux côtés d’Aurélien Rousseau, dans un esprit de construction au service de la santé des Français. » Nous pourrions également ajouter : « et de l’attractivité des métiers paramédicaux ».
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