Roselyne Bachelot juge insuffisant le plan de réduction des dépenses de l’assurance-maladie de la CNAM | Espace Infirmier
 
08/07/2008

Roselyne Bachelot juge insuffisant le plan de réduction des dépenses de l’assurance-maladie de la CNAM

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot et le ministre des Comptes publics Eric Woerth reçoivent ce mardi le président de la Mutualité française Jean-Pierre Davant dans l’espoir affiché d’obtenir une plus grande participation financière  des complémentaires santé à la réduction du déficit de l’assurance maladie.
Après le tollé soulevé par la proposition du président de la CNAM de ne plus rembourser intégralement certains médicaments dans le cadre des affections de longue durée (ALD)  type diabète ou cancer, Roselyne Bachelot  réaffirme dans un entretien aux “Echos” le maintien d’une prise en charge à 100%, mais demande à l’assurance-maladie de faire davantage d’économies et aux complémentaires santé de participer davantage à l’effort de financement.
Tandis que la CNAM a accouché la semaine dernière d’un plan de redressement de 3 milliards d’euros en 2009, la ministre estime qu’il manque 1 milliard d’euros. En effet si la CNAM table sur une augmentation tendancielle des dépenses d’assurance-maladie de 4,8% par an, le ministère lui, prévoit plutôt 5,2% de progression annuelle. Pour atteindre l’objectif fixé par François Fillon d’un retour à l’équilibre du régime général à l’horizon 2011, il faudrait faire “non pas 3 mais 4 milliards d’euros d’économies par an dès 2009”, explique Mme Bachelot dans “Les Echos”.
La ministre annonce pour la semaine prochaine “une série de réunions sur les conditions du retour à l’équilibre” et en appelle aux propositions des partenaires sociaux en ce sens.
Concernant les ALD, si le gouvernement n’a pas l’intention pour l’instant de réduire la prise en charge,  comme proposé par Frédéric van Roekeghem, la ministre préconise cependant “un contrôle plus rigoureux des prescriptions par l’assurance-maladie” ainsi qu’une meilleure definition des “critères d’entrée et de sortie”. “La maîtrise médicalisée des dépenses s’impose aux ALD comme aux autres soins”, tranche-t-elle.

C. A.

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