24/10/2007

SALON : Recherche infirmière, le retard français

La recherche théorique en soin infirmiers n’existe pour ainsi dire pas en France. Elle est pourtant essentielle à la reconnaissance du métier d’infirmière. « C’est à partir du moment où on développe la pensée du soin que notre rôle devient visible et que la profession peut se structurer », assure Philippe Delmas, cadre de santé à Paris. Son propre itinéraire est particulier : il est le premier Français à avoir intégré, dans les années 1990, la faculté de sciences infirmières de Laval. Il en revient titulaire d’un doctorat et convaincu de la nécessité d’implanter ce type d’études en France. « Ici la profession est très attentiste, or la réflexion favorise le développement d’une conscience professionnelle et du positionnement politique. » « On a trop cherché de réponses à nos questionnements dans la médecine ou dans les études étrangères, il est temps maintenant de créer notre propre corpus de pensée », estime-t-il. C’est dans cet esprit qu’il a créé en 2003, avec d’autres chercheurs, l’Ufrsi (unité de formation et de recherche en soins infirmiers) dans l’idée de développer une pensée infirmière autonome. L’Ufrsi, centre de recherches, propose aujourd’hui des formations conformes aux exigences universitaires anglo-saxonne et européennes.

H.L.

Jeudi 18 octobre 2007, Parcours atypiques, une plus value pour la profession d’IDE, Philippe Delmas, cadre infirmier.

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